• Décidément je ne comprends rien à la gestion... à en croire mes contradicteurs (peu nombreux à ce jour) qui ont réagi à mon dernier billet relatif aux frais de personnel !

     Je dois reconnaître que je n'ai pas été éduqué dans une école de gestion et que ma formation s'est faite "sur le tas" ! Les convictions (je n'ai pas dit les certitudes) qui me guident, issues de mon expérience, me font aborder mon mandat d'élu de la manière suivante: le projet politique que nous portons doit s'intégrer dans le cadre des compétences propre à chaque type de collectivités (ou groupement) et nous devons y affecter les moyens financiers et humains nécessaires pour le réaliser. En somme, de mon point de vue, nous devons, dans le cadre de notre commande politique, répondre à 3 questions: 

    1. >quels objectifs fixons-nous ?
    2. >sommes-nous compétents pour agir ? Si la réponse est non, est-ce pertinent de le devenir ? comment le devenir ?
    3. >quels sont les moyens affectés à la réussite des projets ?

     Ainsi, et ce n'est pas un exercice de style, les dépenses de personnel (salaires, assurances sociales, formation, ...) ne sont pas des charges mais bien des moyens à la disposition des élus pour atteindre les objectifs fixés dans nos projets et/ou répondre aux besoins de la population (piscines, culture, gestion de l'eau et des déchets,...). Pour être encore plus clair, je considère qu'il nous faut donc avoir la lucidité d'analyser nos besoins de personnel en fonction des projets et des services que nous voulons porter. Comment faire face à nos ambitions en matière d'habitat, de voiries ou de transports urbains sans développer (oui, augmenter !) le personnel dans ces services ? Comment assurer les services publics sans remplacer les personnels absents (congés, départs,..). Faut-il embaucher ? Peut-être ! Faut-il mutualiser ? Surement ! En tout cas, le statu quo est à proscrire.

     La question liée à cette augmentation des moyens humains est: comment financer cet accroissement ? Le premier levier est celui de l'optimisation/réaffectation des moyens existants, le second celui de l'augmentation des recettes (et donc des impôts).

    Je suis donc partisan à la fois d'un vrai discours vérité au service des projets et des services que nous rendons et d'un double courage politique:

    • envers le personnel: il s'agit d'optimiser afin de dégager des moyens nouveaux,
    • et envers les citoyens-électeurs: s'il s'agit de lui demander des moyens supplémentaires !

     Au vu des nouvelles relations (plus importantes) que les communes et les Agglomérations vont avoir dans le futur, il me semble "urgentissime" que la gestion des ressources humaines de nos 8 communes, de l'Agglo et des satellites (SEM,...) soit abordée de manière coordonnée (je ne dis pas identique ou unifiée). Je défends l'idée d'un audit général à ce sujet. Enfin, il nous faut échanger le dogme actuel de la pression sur les frais de personnel contre une approche raisonnée et raisonnable: donner les moyens humains pour fonctionner normalement.

     Nous avons deux écueils à éviter: celui du "trop", où une administration pléthorique grèverait notre budget et celui du "pas assez", où le personnel en place ne pourrait pas mettre en œuvre les nécessaires évolutions au service de la population ! Mon intervention dans ce débat a pour but d'éviter à notre Agglo de nous échouer sur l'écueil qui nous guette, celui du "pas assez" !

    _________________________

     Compétence: c'est la capacité des collectivités (ou de leur groupement) à agir pour régler les affaires sur le périmètre de leur territoire.


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  • J'ai signé la pétition initiée par la FCPE contre la casse du système éducatif. 

    Les choix gouvernementaux se font sur des logiques comptables (nationalement, moins 16.000 postes en 2011). Cela revient à remettre en cause la qualité et, à terme, la pérennité du service public d'éducation. Les classes moyennes et populaires, les territoires ruraux sont particulièrement impactés par ces mesures, comme si la République abandonnait une partie de sa population et de son territoire !

     En Aveyron, j'ai appris la semaine dernière (conférence de presse de l'Unsa) que le Conseil Départemental de l'Education Nationale avait entériné la suppression de 47 postes (24 dans le premier degré et 23 dans le second), alors même que le nombre d'élèves, de collégiens ou de lycéens augmentent ! Sentant que cette décision n'était ni correcte, ni populaire, le ministère avait décalé la décision du CDEN après les élections cantonales de mars dernier... de manière sûrement à ne pas gêner les candidats "UMP honteux" qui auraient eu à se justifier auprès des électeurs de fermetures de postes ou d'écoles ...

     Malheureusement, cette folle logique nationale n'a pas suscité une réprobation massive: la manif du 19 mars dernier n'a pas mobilisée beaucoup de monde ! Pire, cette logique est relayée parfois par des élus locaux avec des fermetures d'écoles (comme à Rodez), sous couvert, là aussi, de rationalisation budgétaire ! Face à la nécessaire gestion maîtrisée des dépenses publiques (au niveau national comme local), mon positionnement est le même: d'abord définir nos priorités politiques (la qualité de l'éducation est la première) et ensuite dégager les moyens (humains et financiers) pour y faire face.

    C'est l'opposé de la logique comptable à l'œuvre aujourd'hui !

     


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  • Europe Ecologie Les Verts défend depuis toujours l'idée d'une liaison Paris-Bordeaux-Toulouse en TGV par le réaménagement des lignes existantes, notamment parce que le financement du projet en partenariat public privé apparait complètement irréaliste. L'actualité de la semaine dernière vient conforter la position des écologistes : le TGV n'arrivera jamais à Toulouse si les différentes parties prenantes s'obstinent à croire qu'il est possible de réaliser un projet alors que de plus en plus de collectivités se désengagent, que RFF tire le signal d'alarme, que Vinci réclame à RFF 60 millions d'euros supplémentaires faisant ainsi exploser la facture au delà des 8 milliards d'euros...

    Par ailleurs, le président du conseil général du Tarn-et-Garonne, Jean-Michel Baylet (PRG), (qui n'était pas présent lors de la signature de la convention-13/04/11- en préfecture de région) a déclaré : « ... le conseil général du Tarn-et-Garonne refuse cependant de s'engager tant que les garanties demandées n'ont pas été obtenues de manière définitive et absolue. Et notamment celles portant sur le tracé et son impact sur les habitations et les biens des citoyens. En l'état, les aménagements demandés ne sont pas garantis. Ce n'est pas respecter les gens que de leur imposer une ligne à grande vitesse à proximité de leurs habitations..."

    Il semble que notre positionnement écologiste ne soit pas si isolé que cela! 

     Télécharger la position écologiste régionale 


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  • A défaut d'être au pouvoir, l'imagination était dans la rue, à Nant !

    J'aime bien le coté inventif et la créativité des manifs... J'ai pris une cinquantaine de photos mais je vous livre uniquement celles-ci, pour ne pas encombrer le blog !

    Question photos, il se disait hier que l'hélicoptère de la gendarmerie nationale en prenait aussi beaucoup, notamment sur les parkings. Vu le monde qui est venu manifesté, ils auront un fichier bien rempli!

    Et maintenant ? Au vu de la mobilisation réussie et de l'impact politique (J-C Luche-Ump honteux- et P.Pantanéla-PS- sur la même tribune!), le gouvernement va  jouer la temporisation... quitte à ce que le dossier réapparaisse sous une forme plus présentable. Ne rigolez pas ! Avec l'aide d'une bonne agence de communication, nous serons capable d'inventer, en France, le gaz de schiste "développement durable". Vous ne me croyez pas? Regardez donc du coté du nucléaire ! Après Tchernobyl et Fukuschima, les nucléocrates essayent bien de nous faire croire à "l'exception nucléaire française" !


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  • Suite aux élections cantonales et à notre analyse du résultat, trois adjoints élus ruthénois s'en sont pris à Claudine Bonhomme et moi-même, lors d'une conférence de presse....Face à leur souffrance et étant féru de phytothérapie, je me permets donc ces quelques conseils.

     

    Quelle qu'en soit la cause, de temps à autres, il arrive à chacun d'entre nous de mal digérer.  

    Si cette mauvaise digestion persiste, surtout ne la laissez pas devenir chronique, consultez !



    Les précautions à prendre :

    • mangez à heures fixes, dans le calme et en prenant votre temps
    • mastiquez soigneusement chaque bouchée
    • évitez les repas trop riches et trop épicés... et ne mangez pas trop
    • diminuez votre consommation d'alcool fort
    • buvez de l'eau, et si possible toute la journée, entre les repas

     

    TRUCS & ASTUCES: Des remèdes pour ne plus souffrir de digestion difficile:


    Buvez après chaque repas une tisane au persil :Dans une casserole, versez le contenu d'une tasse d'eau froide additionnée de deux branches de persil frais. Portez à ébullition trois minutes. Filtrez. Sucrez avec du miel.

    Ou buvez toute la journée une infusion de sauge ou de graines de fenouil. La sauge, comme les graines de fenouil, stimule la production de bile et facilite la digestion des aliments trop gras.

    Saupoudrez vos plats de gingembre ou de cannelle. La cannelle favorise la digestion, l'expulsion des gaz et calme les spasmes de l'estomac et de l'intestin. Le gingembre facilite la digestion et calme les états nauséeux.

    En cas de gaz, prenez 1 ou 2 comprimés de Charbon de Belloc, massez-vous la voûte plantaire de votre pied droit (même si vous êtes de gauche) et enfin, pour une meilleure haleine, grattez-vous la langue à l'aide d'une cuillère en bois, de l'arrière vers l'avant., sans oublier une friction énergique des gencives à l'ail (rose de préférence!).  Attention ne faites pas les trois en même temps !!!

    ....

    Vous remarquez, qu'en écologiste convaincu, je privilégie d'abord les mesures préventives (hygiène de vie, alimentation,...) pour aborder ensuite les mesures curatives (tisanes, médicaments,...) !

    Dans l'exercice de mes responsabilités à l'Agglo, j'agis de même. Ainsi, depuis, mon élection en 2008, je n'ai eu de cesse de travailler avec les autres élus et les services à la mise en œuvre d'un programme de prévention/réduction des déchets qui démarre cette année. De la même manière, avec les élus et les services du "Pays Ruthénois", je travaille à la création d'une Ressourcerie.

    Travailler dans l'humilité et selon ma conscience et travailler pour le bien général, voilà, en fait, mon véritable "secret médical" contre l'indigestion !

    ________________________

    1-l'analyse des candidats écolos concernant le résultat des cantonales

    2-la conférence de presse dans la Dépèche,

    3-Découvrir ce que fait le Pays Ruthénois,

    4-Découvrir ce qu'est une Ressourcerie.

     

     


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