• 27 Avril : concernant la traversée de camions de déchets dans le village de Sébazac.
    Mrs Geniez  et Drillin, lors d'un point presse, ont interpellé les écologistes sur la situation désastreuse vécue par les habitants de Sébazac.

    Dès 2004, les Verts du Pays ruthénois se sont exprimés contre l'implantation de Véolia à cet endroit justement à cause de la traversée des camions dans le village, intervenant aussi bien en conseil d'agglo que lors de l'enquête publique pour refuser cette solution. Extrait d'un PV du conseil d'agglo du 17/12/04: "Mme CARLIN (élue Verte) exprime son désaccord sur le choix du site de ce centre de tri car étant situé aux portes de Sébazac. Un positionnement de celui-ci dans une zone industrielle plutôt qu’à proximité d’un futur lotissement lui aurait semblé plus adapté.  Elle rappelle, de plus, tout comme cela a été mentionné par les associations que le trafic de camions, en journée, généré par cette activité va polluer le village."

    Le reproche fait aujourd'hui aux politiques concernant leur manque d'anticipation ne s'applique pas aux écologistes. Nous aurions bien aimé,dès 2004, recevoir un soutien de tous ceux qui aujourd'hui s'émeuvent et nous critiquent: ce ne fut pas le cas !

    En Décembre 2009, les élus verts membres du Sydom ainsi que plusieurs élus de l'Agglo ont demandé lors du conseil syndical de décembre de limiter le passage des camions dans le village de Sébazac aux seuls véhicules de l'Agglo. C'est le président du Sydom qui n'a pas accédé à cette demande et a préféré lancer un appel sur la base d'un tonnage beaucoup plus important (24.000T) avec les conséquences néfastes pour le village que l'on voit aujourd'hui. La préfète de  l'Aveyron, en toute logique, a annoncé qu'elle limiterait le tonnage à 17.000T (soit à la tonne près le poids des déchets produits par l'agglo)...

    Mrs Geniez  et Drillin sont tout à fait libres de critiquer le Sydom mais ne visent ils pas plutôt à travers leurs attaques à atteindre le directeur du Sydom qui se trouve être leur principal opposant politique au conseil municipal d'Onet ?

    Concernant le choix du quai de transfert provisoire de Sébazac. Le quai est provisoire puisque la préfète ne l'autorise que pour 1 an et demi: l'arrêté dit précisément le 31.12.2011 !
    le quai est provisoire parce que le Sydom a engagé les démarches pour créer un quai définitif dans une zone d'activité (Arsac), propriété actuelle de l'Agglo.

    Les procédures pour créer un quai de transfert définitif ont été simplifiées par le gouvernement. Dans le même temps, l'engagement conjoint pris par le Sydom et l'Agglo est de faire de ce quai définitif une vitrine environnementale et d'avoir une concertation exemplaire avec les industriels riverains et les élus de la commune concernée, Sainte Radegonde.

    Les Verts du Pays Ruthénois ne remettent pas en cause la capacité du Sydom, de l'Agglo, de la commune de Ste.Radegonde et des industriels riverains de mener à bien ce projet nécessaire mais restent vigilants à ce que les délais soient tenus !

    Concernant la proposition de construire un quai de transfert dans la friche "Balard".
    A l'entrée de la commune d'Onet, sur la route de Séverac se trouvent les anciens entrepôts Balard aujourd'hui fermés. La semaine dernière, alors que les Sébazacois étaient en plein désarroi, Mrs Geniez  et Drillin, maire et premier adjoint ont proposé, au nom de la solidarité, ce terrain désaffecté pour y installer le quai de transfert que les sébazacois ne veulent pas chez eux. C'est un faux espoir d'évoquer cette solution car cette friche appartient à un propriétaire privé qui n'a manifesté aucune envie de construire un tel quai sur sa propriété ! Evoquer une expropriation future constitue aussi un faux espoir car cela nécessitera plusieurs années de procédure, alors que le quai doit être opérationnel le 17 mai: c'est d'ailleurs pour cette raison que la fausse "bonne solution" a été abandonnée il y a 2 mois quand M. Drillin en avait parlé en bureau d'agglo !

    Signalons enfin que la zone d'Arsac, où se négocie actuellement l'implantation d'un quai définitif, est parfaitement desservie par la voie ferrée pour un éventuel transport par rail des déchets !



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  • Le Sydom avait confié à un bureau d’études le soin

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    d’étudier différents scénarios de traitement des déchets ménagers pour répondre à la fermeture des sites d’enfouissement du Burgas en 2010 et de Solozard en 2020.

    Il était aussi question de repérer des localisations possibles pour implanter un futur centre d’enfouissement ou un bioréacteur.

    Un premier rapport de synthèse vient d’être remis aux collectivités et aux associations aveyronnaises, afin de recueillir leur avis, avant que le Sydom ne se prononce dans les semaines à venir.

    L’étude porte en fait sur 2 modes de traitement: le bioréacteur ou le PTMB couplé à un centre d’enfouissement des ultimes.

    Disons de suite que quel que soit le mode choisi, nous ferons un bond technologique et qualitatif  gigantesque ! A titre d’exemple, nous diviserons par 4 les émissions de gaz à effet de serre avec un bioréacteur et par 7 avec un PTMB méthaniseur.

    Un bioréacteur
    est un centre d’enfouissement amélioré. Cela fonctionne par exemple à Graulhet (gestion publique par Trifyl) ou à Montech (gestion privée par la Drimm). L’ avantage de ce mode de traitement est son coût d’investissement et de fonctionnement inférieur à tous les autres modes. L’ inconvénient à mes yeux sera la difficulté de trouver un terrain de 100 ha dont l’image publique reste associé à la “décharge” et dont la valorisation matière est presque nulle.

    Les PTMB par compostage ou méthanisation consiste à “sur-trier” dans une enceinte confinée les poubelles noires pour en extraire le plus possible de matière valorisable (métaux, papiers, plastiques et la fraction fermentescible qui est compostée ou méthanisée). Ces modes de pré-traitement peuvent être implantés sur une zone industrielle (5 ha). Les refus du pré-traitement sont transportés dans un centre d’enfouissement (40 ha) qu’il faudrait trouver dans un périmètre proche du PTMB. Les coûts d’investissement et de fonctionnement des PTMB sont plus élevés qu’avec le bioréacteur, mais l’acceptabilité et la mise en œuvre des PTMB sont plus faciles.

    C’est là l’avantage de cette formule qui permettrait de séparer en 2 temps la construction de notre filière aveyronnaise de traitement. A l’échelle de 4_5 ans, nous pourrions mettre en œuvre un PTMB, tout en continuant à externaliser nos déchets ultimes. Ensuite, à l’échelle de 10 ans, nous pourrions ouvrir un centre d’enfouissement des ultimes dont l’acceptabilité serait facilitée par l’expérience de qualité de service observée sur le PTMB.

    Voila les scénario que j’aimerais débattre avec vous !

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