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    "J'assume" a répété à plusieurs occasions le Maire lors du dernier conseil municipal.

    Il répondait ainsi à l'intervention de Claudine Bonhomme expliquant qu'elle ne voterai pas le budget pour deux raisons de fond: le népotisme du Maire et la souffrance au travail des employés de mairie.

     

    Népotisme: ces embauches de complaisance (à la mairie comme à l'Agglo) ont été monnaie courante durant ces 6 années. Les copains ou les copines, les enfants, les belle-filles,… tous les partis représentés au conseil municipal en ont profité pour faire embaucher un(e) des leurs. Socialistes, Front de gauche, Radicaux ou UMP, le Maire a "arrosé" tout le monde. Tout le monde sauf les écolos… qui eux, n'ont rien demandé. Je peux, sans rougir, regarder chaque électeur ruthénois dans les yeux et leur dire: "nous avons rempli un mandat honnête, sans chercher de passe-droit". J'en suis fier ! Car pour moi le népotisme patent du Maire contribue à corrompre la vie politique, corrompre la notion de service dû aux habitants et corrompre enfin les relations au sein du personnel

    Je porterai, durant cette campagne électorale qui démarre, cette exigence de probité.

     

    Souffrance au travail: un rapport du médecin du travail circule sous le manteau et pointe l'impact négatif du management sur les employés de mairie. Un questionnaire d'origine syndicale est actuellement soumis au personnel… Ce mal-être grandissant est-il uniquement du aux restrictions de personnel ? Non. Les changements continuels de commande politique ou les humiliations semblent être la règle et contribuent à cette explosion des arrêts maladie constatée depuis quelques temps. On est droit de se demander si le Maire en "assumant cette situation", n'assomme pas le personnel ?

    Jean-Louis Chauzy, lui aussi, assume. Au nom de la rigueur, il justifie l'injustifiable en confondant "serrer les boulons" pour une assurer une gestion saine avec "passer le personnel à la moulinette" pour diminuer les frais de fonctionnement. Le syndicaliste qu'il est resté pourrait prendre contact avec ses anciens collègues au sein de la mairie...  Tout cela devrait interroger mes collègues "de gauche" toujours prompts à "dénoncer la droite". Mais non, le Maire assume; donc on reste bien aligné derrière lui, comme un seul homme ! L'esprit de famille en somme.

     

    Ceux qui n'assument pas du tout sont par contre nos "opposants dits de droite". Népotisme ou souffrance au travail ? Ils n'ont jamais dit un mot là-dessus en conseil municipal. En dehors de donner régulièrement des satisfecits de bonne gestion au Maire, ils s'ingénient à souligner "la division de la majorité municipale". Là aussi la même vision politique: tous unis derrière le chef ! Cela incline à penser que l'alternative à la gestion du Maire n'est pas dans le vote pour son concurrent Député...

     

    A contrario de ces comportements, je pense nécessaire une re-mobilisation du personnel communal autour de "projets de service pluri-annuels" qui donnent aux agents une visibilité de la commande politique sur les 6 ans du mandat, qui permet une gestion prévisionnelle et qui donne une large place à la formation continue. En somme, faire en sorte que les agents des collectivités soient aussi des citoyens à leur travail. 

     

    Voila de quoi alimenter les discussions pendant la campagne électorale. :-)

     


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    Vendredi 7 février, le maire convoquait ce qui devrait être le dernier conseil municipal du mandat. 

     

    C'est sûrement ainsi que Gilbert Gladin l'a compris, lui qui a présenté un bilan de son action durant ces 6 ans comme adjoint. J'ai retenu son engagement (que je partage) pour faire évoluer le stationnement depuis une gestion privée vers une gestion municipale, ce qui fut réalisé en novembre 2013. J'ai aussi apprécié son engagement pour faire bouger les lignes en matière d'accessibilité de la voirie ou des bâtiments municipaux. 

    Mais son intervention m'a laissé un petit goût amer: celui de l'inachevé voire du regret.

    J'ai senti une personne frustrée de ne pas avoir pu avancer plus significativement sur la question importante de l'accessibilité des personnes handicapées à une vie normale, à la reconnaissance de leur citoyenneté. Regrettant l'absence de budgets spécifiques pour 2014, regrettant le fait que Rodez serait dans l'illégalité en 2015, Gilbert Gladin a pointé les manques et les défaillances des choix politiques du Maire. Car les "arbitrages politiques" opérés par ce dernier depuis des années ont malheureusement privilégié la "cosmétique urbaine" à un véritable "renouvellement urbain". 

    Il faut être clair: mettre en accessibilité la voirie et les bâtiments municipaux est certes une obligation légale qui s'impose au Maire mais c'est surtout, à mes yeux, une occasion de rendre la ville plus facile à vivre pour TOUS les habitants et pas seulement pour les personnes dites handicapées. De bons trottoirs  déneigés et respectés, des bus accessibles, des abribus généralisés, des services publics accessibles, des jardins entretenus, … ces sont autant d'aménagements qui profitent aux parents avec leur poussette, aux personnes âgées qui se promènent, aux enfants qui jouent, aux adultes et aux …handicapés ! 

    Voila le sens d'une politique d'accessibilité qui inclut l'ensemble de la société dans le "bien vivre" au lieu d'en rejeter certains dans le non-droit.

    C'est pour dire tout cela aussi, que Pierre Raynal m'avait donné sa procuration lors de ce conseil municipal. Il ne voulait pas, lui non plus, voter un "budget alibi" à quelques semaines de l'élection, conseil qui entérinait l'abandon de la politique d'accessibilité.

    J'ai donc voté contre ce budget 2014. 

    D'autres raisons ont aussi motivé mon choix: j'y reviendrai dans un prochain billet.

     

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    Voici la déclaration de Pierre Raynal que j'ai lue en conseil municipal.

     

    Le budget de 2014 était la dernière opportunité de se mettre en conformité avec la loi de 2005–11 dite loi « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.
    En effet, tous les établissements recevant du public ( ERP) devront être accessible aux personnes souffrant de toute forme de handicap, le 1er janvier 2015.

    Cette obligation est une obligation de résultat.

    Un audit réalisé estime au minimum à 6 millions d'euros les travaux qui doivent être effectués pour la remise aux normes accessibilité des bâtiments municipaux.

    Or il n'apparait nulle part dans le budget 2014 cet objectif de remise aux normes des ERP. Ni même un effort conséquent.

    C'est de libertés fondamentales dont il est question ici. Le budget 2014 ne prend pas en compte ces libertés et de fait instaure une discrimination, une ségrégation
    Ces libertés ne sont pas accessibles à 30 % de la population (personne souffrant de handicap, personne âgée, femme enceinte...).

    Ce budget est voté ce soir de façon précipitée. Ce budget, en omettant d'inscrire en charges la mise aux normes des ERP n' est qu'un argument de campagne électorale.
    L'intêret particulier, ici, prévaut sur l'intêret collectif.

    Je vote donc contre le budget 2014.

    Pierre Raynal.

     

     

     


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  • Je reprends aujourd'hui sur mon blog un billet publié, il y a quelques temps, sur RodezCitoyen.

    Tout le monde le sait, un iceberg présente une partie visible qui flotte au-dessus de l’eau et une partie bien plus importante (et dangereuse !) qui est invisible sous le niveau de la mer. La démission de la Directrice Générale des Services de la Mairie de Rodez représente cette partie visible de l’iceberg.

    Il ne m’appartient pas de juger sa nouvelle orientation professionnelle : c’est son choix! Par contre, ce que je pense être les motivations qui ont amené à cette décision  me semblent plus intéressantes à analyser: c’est ce qui se « cache » sous l’eau… Cette décision n’a rien de précipité: elle est le fruit d’une lente dégradation des relations entre le Maire et sa directrice générale des services. Cette démission confirme, selon moi, la défaillance du mode de gouvernement du maire.

    Défaillance, d’abord, dans le management  des employés communaux. En effet, le maire depuis plusieurs années a procédé à des embauches que j’appelle « de complaisance », c’est-à-dire des embauches de personnes « amies ». Comment, dans ces conditions, une directrice des services peut-elle faire valoir son autorité dès lors que ses subalternes « s’abritent » derrière  leur relation privilégiée avec le maire qui les a embauchés ? Cela s’apparente à «mission impossible». Le tout dans un climat exacerbé de concurrence entre les directeurs des services de la Ville de Rodez et de l’Agglomération du Grand Rodez (le DGS de l’Agglo ayant menacé de déférer au tribunal administratif l’arrêté de nomination de la DGS ruthénoise !), avec un Maire qui bat le chaud et le froid (un coup « tu restes », un coup « tu t’en vas »…

    Défaillance ensuite dans la gouvernance des projets. Durant six ans, tous les projets ont été l’occasion d’avancées, de recul, de remise en cause, d’accélérations en urgence suivies de changement de cap à 180* voire de renoncements… Il en a été ainsi de la salle des fêtes, de l’ilôt Bonald, de la friche hospitalière de Combarel, de la maison des associations, de la troisième maison de retraite,… Ce qui est en cause, c’est l’incapacité du maire à travailler de manière collective dans une équipe aux compétences pluridisciplinaires : au gré de ses rencontres, «c’est le dernier qui parle qui a raison» ; d’où l’errance  des projets… Pas facile à suivre pour une directrice des services rigoureuse !

    Ces critiques peuvent paraître «dures» : je les ai déjà exprimées en privé au maire et en public à diverses occasions. Il n’en a jamais tenu compte. Ai-je raison ? En partie ou en totalité ? Cette récente démission de Madame de La Panouse m’incline à penser que je suis dans le vrai. L’ensemble de ces défaillances constituent, à mon sens, la part invisible de l’iceberg : invisible du public mais sensible et de plus en plus lourde à supporter pour les personnels. D’ailleurs la cérémonie des vœux au personnel, ce mercredi 22, a été l’occasion d’une très longue ovation appuyée du personnel communal aux propos de Marion de La Panouse regrettant son départ; propos emprunts d’humanité, de sens des responsabilités, de valeurs et d’affirmation du service public !

    Fort de sa réalisation technique, aveuglé par la certitude de son succès à venir, sourd aux opinions différentes qui s’exprimaient autour de lui, le capitaine du Titanic s’est bêtement échoué sur ce petit bout d’iceberg  dans la nuit polaire avec les conséquences tragiques que l’on connaît…

     

    Les différentes composantes de la «gauche» ruthénoise, insensibles à la situation des personnels communaux (ou intercommunaux), nous conduisent droit dans … l’iceberg  !  C’est cette fatalité que je refuse et qui justifie, entre autre, mon engagement dans le Collectif et dans la liste « Rodez Citoyen ».


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  • Vendredi 27 septembre, je reçois dans ma boîte mail un message du maire de Rodez: une "lettre ouverte aux ruthénois" sur le stationnement à Rodez .. et Albi.

     

    J'y retrouve un mensonge éhonté: le maire se permet de répandre dans l'opinion et de m'attribuer une phrase que j'aurais prononcée lors du conseil municipal du 13/9, à savoir "qu'Albi aurait de meilleures conditions de stationnement que Rodez". Évidemment, je n'ai rien dit de tel. J'ai publiquement manifesté ma satisfaction pour la gestion ruthénoise en régie, ses 20 minutes gratuites et la modicité du tarif horaire à 1€ et j'ai simplement demandé un tarif résident moins cher, tels que des villes comme Albi, ou Paris… le pratiquent. Point barre !

     

    Toutefois, j'y apprends une nouvelle qui me réjouit: le stationnement de surface pour les résidents devrait passer à 180€. Je dis devrais car il faut que le conseil municipal, après avoir voté, le 13/9, à la majorité (seuls nos 2 votes contre) un tarif à 310€ , soit appelé à voter le nouveau tarif plus modique. 

    Autrement dit ce qui était impossible, démagogique, insensé, irresponsable…. le 13 septembre deviendrait possible le 28 octobre ! 

    Les conseillers municipaux écolos (Claudine et moi) qui avions porté cette demande au sein du conseil devraient être remerciés ! Et bien non ! Après avoir essuyé les feux des interventions croisées du maire et de son adjoint lors du conseil municipal du 13/9, nous voila traités officiellement et publiquement de "démagogues", de faiseurs de "polémiques stériles" venant "polluer le débat". Nous sommes accusés "d'instrumentaliser le Conseil Municipal en tribune politique aux services de nos ambitions personnelles". 

    Rien que ça! Et qu'avons nous fait pour mériter une telle mise au pilori ? Nous avons demandé de baisser le tarif résident à un niveau raisonnable, ce que font déjà d'autres villes… et ce que va faire bientôt Rodez !!! Pourquoi être si virulent contre deux personnes dont le tort est d'avoir dit tout  haut le 13/9.. ce que le maire va finalement faire le 28/10 ?

     

    Mais quelle conception de la politique anime ce maire ?

    Comment expliquer l'absence de respect dans les relations humaines ?

    Et si toutes ces gesticulations médiatiques n'avaient pour but que de masquer les évidences et cette gestion à la petite semaine ?

    Je n'essaie plus de comprendre: le ridicule le rend insignifiant.

     


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  • Je réagis, à froid, aux interrogations que peut susciter l'échange verbal entre le maire et moi lors du dernier conseil municipal le 13 septembre.

     

     

    Pourquoi critiquer le tarif résident et le juger trop cher ?

     

    Les informations données verbalement par le maire, ça et là (en l'absence de chiffres écrits), font état d'une recette nette de 1,4 million €/an. A ma question sur l'impact des tarifs sur le budget, le maire a répondu que, je cite "les résultats seraient très excédentaires". J'y vois là une raison majeure pour instituer des tarifs résidents modiques: cela profiterait directement aux ruthénois. Car enfin pourquoi pratiquer un tarif qui est le double d'Albi par exemple, alors que les prévisions du maire sont si prometteuses ? Dans mon intervention en conseil municipal, je m'interrogeais sur le pourquoi d'un tel "matraquage" pratiqué sur les automobilistes ruthénois. En passant de Q-Park à la régie municipale, nous serions passés d'un racket privé à un racket municipal !

     

    Cerise sur le gâteau: la lecture du dernier journal municipal de septembre est axé sur le stationnement. En page 7 s'affichent des comparaisons de tarifs avec les villes voisines. Les tarifs à l'heure et la gratuité (à l'avantage de Rodez) sont bien mis en valeur mais les lecteurs resteront sur leur faim quant aux tarifs résidents. Aucun chiffre ! Et pour cause, seuls les curieux qui ont d'autres sources d'information (et les lecteurs de ce blog) savent que les fameux chiffres cachés sont au désavantage de Rodez ! Un tel manque d'objectivité s'apparente plus à de la propagande qu'à de l'information !

     

    J'ai tenté de dire, entre deux interruptions, que le fait d'instituer le principe du stationnement résident est novateur et positif. Cela correspond d'ailleurs à une demande récurrente des nouveaux arrivants à Rodez. Mon intervention pointait uniquement le tarif que je trouve excessif, par exemple 310€ annuel pour un stationnement sur voirie alors que d'autres villes sont à 150€ environ. Cela méritait un débat et une explication !

     

     

     

    Ai-je été trop excessif dans mon intervention lors du conseil municipal ?

    Avec du recul, je regrette d'avoir répondu du tac au tac au maire car cela pouvait faire croire que je m'énervais. Le fait d'avoir été interrompu à 7 occasions par le Maire (mais aussi par l'adjoint au stationnement) m'a fait oublier de dire que j'étais vraiment content que la concertation ait pu être menée durant plusieurs mois, par l'adjoint en charge du dossier, sur un sujet qui n'est pas facile. Dont acte !

    Je dois dire qu'en 6 ans de mandat, c'est la première fois qu'un conseiller municipal est interrompu de la sorte et avec autant de violence. Cela en dit long sur la déliquescence du débat démocratique au sein du conseil municipal.

     

    Le maire m'a reproché de ne pas avoir dit cela plus tôt. Pourquoi attendre ?

    Deux réunions "décisionnelles" ont eu lieu pour choisir les tarifs. Une réunion dite de "municipalité" qui regroupe le maire et ses adjoints: n'étant ni l'un, ni l'autre, je n'y étais pas invité et je n'y participais donc pas ! Ensuite il y a  eu une réunion dite "de groupe" à laquelle je fus invité et qui regroupe tous les élus dits "majoritaires". Lors de cette réunion nous fut présentée, en séance, une avalanche de tarifs sans que nous ayons eu, avant ou pendant la réunion, une note écrite récapitulative. Impossible de se prononcer sur le champ ! J'ai alors pris la parole pour demander au maire de fournir un état du budget qui mesure l'impact des tarifs sur l'équilibre du budget. Le maire m'a répondu que ma demande était logique et légitime mais qu'il ne le ferait pas ! Je pense donc qu'il devait s'attendre à ma remarque en public lors du conseil. Pour moi, il a joué la comédie devant le conseil municipal en se faisant passer pour victime d'un coup bas.

     

    Le maire et son adjoint ont parlé de 15 réunions de concertation. N'y avait il pas des occasions de dire les choses ?

    J'ai participé à la concertation organisée. J'étais présent le 15 novembre 2012, à la mairie de Rodez, pour le lancement de la concertation: c'était le début des "états généraux du stationnement". Et je me suis exprimé devant une centaine de personnes: le maire et son adjoint au stationnement était accompagné du responsable de service. J'y ai dit quatre choses. Premièrement, l'enjeu de la nouvelle politique du stationnement devait rendre attractif le centre ville pour les résidents et les visiteurs/consommateurs en dissuadant ceux qui viennent stationner pour leur travail en ville. Deuxièmement, la nécessité de créer un tarif résident modique. Troisièmement, l'importance de concevoir notre politique de stationnement en lien avec la politique de déplacements de l'Agglo (inviter le Vice-président de l'Agglo en charge des transports). Quatrièmement, développer une offre de stationnement attractive pour les co-voitureurs. 

    Plusieurs intervenants ont dit à peu près les mêmes choses que moi: une personnes à particulièrement souligné l'importance de concevoir un tarif résident peu élevé, en prenant l'exemple d'autres villes dans lesquelles elle avait séjourné !

     

    Quid des autres réunions de concertation où je ne suis pas allé ?

    En fait, j'ai "zappé" une seule réunion, la réunion du "comité de quartier centre" qui a eu lieu le 6 décembre 2012. La raison en est fort simple. J'étais, cette semaine là, en traitement de chimiothérapie et je ne me sentais pas d'attaque pour une réunion publique ! D'autant que j'aurais répété ce que j'avais déjà dit à la réunion de lancement, un mois plus tôt !!! Toutes les autres réunions de concertation ne me concernaient pas (réunions avec les associations, avec les commerçants,…). Annoncer le chiffre de 15 réunions, comme autant d'occasions possibles pour m'exprimer, est donc mensonger et vise à me faire passer pour un conseiller ou un élu peu scrupuleux. C'est particulièrement fallacieux, je suis très présent.

     

    Pourquoi ne pas avoir écrit au maire pour lui proposer des tarifs ?

    Il ne faudrait pas renverser les responsabilités. Les services doivent, à la demande du maire, produire une note écrite présentant les enjeux, les objectifs et les tarifs. Sur cette base les conseillers municipaux peuvent se faire une idée et faire leurs propositions, orales ou écrites. Nous n'avons rien eu de tout cela, malgré ma demande en "réunion de groupe", parce que le maire ne l'a pas voulu.

    De plus, au moment où ont eu lieu ces réunions, aucun conseiller municipal n'était en mesure de donner un avis sur le tarif résident pour la voirie car ce tarif n'existait pas: il nous a été communiqué le jeudi précédent le conseil. 

    Autrement dit, le maire m'a publiquement reproché de ne pas avoir donné mon avis sur un tarif que j'ignorais et que la plupart des conseillers municipaux ont découvert comme moi la veille du vote  (ce tarif a été présenté à la presse le mercredi 11 et nous avons reçu une "note corrective" dans nos boîtes aux lettres, le jeudi 12) !!!

     

    Le maire a dit que le tarif à 100€ pour les "pendulaires" était inférieur à celui d'Albi. Mon reproche contre cette délibération serait-il injustifié ?

    Il faut savoir de quoi on parle ! Le tarif à 100€ pour les "pendulaires" qui a été voté par le conseil concernent des ruthénois qui quittent leur domicile et prennent leur voiture en journée pour aller travailler en dehors. Le stationnement en parking souterrain à 100€ concernent uniquement ceux qui stationent entre 19h le soir et 8h le matin. Mais ce tarif ne peut pas s'appliquer à la grande majorité des résidents ruthénois qui utilisent et garent leur voiture en journée ! Ceux là devront payer 310€ sur la voirie ou 480€ en parking ! 

     

    Le maire m'a coupé plusieurs fois la parole, en m'intimant l'ordre de me taire car mon propos aurait été hors sujet. Qu'en est il ?

    J'ai regretté en effet que l'Agglo n'ait pas été partie prenante de la concertation. Car il revient à l'Agglo de mettre en œuvre la politique de déplacements: c'est l'Agglo qui pilote les transports publics par exemple. D'ailleurs le maire dans son propos introductif des "États Généraux du Stationnement" avait justement dit que la question du stationnement était constitutive de la politique de déplacements (c'en était dixit "le dernier maillon"). Il avait longuement abordé la question des transports en soulignant le succès d'Agglobus et de ses tarifs à 0,20ct€… 

    En conseil municipal le maire s'est emporté et a tenté de me censurer. Il ne voulait pas que j'aborde cette question car il savait que j'allais parlé de l'absence des parcs relais. Voila pourquoi il a voulu me couper la parole, sans succès ! Certaines vérités seraient elles bonnes à dire et d'autres à taire ?

     

     

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