• Le score de Monique Herment-Bultel est "historique": 49,3%. Jamais les gauches et les écologistes rassemblés n'avaient atteint ce score sur cette circonscription. Je suis allé, dimanche soir la féliciter et la soutenir (la fédération du PS avait organisé une réception) car il faut du courage pour porter sur ses épaules une campagne électorale dans les conditions difficiles qui ont été les siennes. Même si je ne partage pas toujours ses engagements locaux en tant que maire adjointe, je l'ai soutenue, au second tour, car elle incarnait un possible renouveau politique que j'espérais pour notre circonscription.

    En fait sa candidature, toute proportion gardée, fut comparable à mes yeux à celle d'Eva Joly dans le sens où, toutes les deux, ont été mises en difficulté par leur propre "famille politique".

    D'abord il y eut le combat fratricide des socialistes ruthénois pour arracher une candidature socialiste sur la circonscription de Rodez contre le choix de C.Teyssedre et d'A.Fauconnier qui avaient eux imposé S.Mazars à la commission d'investiture…

    Ensuite, il y a eu la primaire socialiste où Monique Herment-Bultel a du s'imposer face à L.Mouly qui était soutenu, là encore, par C.Teyssedre !

    Enfin, il y a eu cette campagne électorale surprenante où les coups "en douce" entre elle et S.Mazars n'ont pas manqué, un peu à la manière d'un combat de boxe, où les directs au foie affaiblissent l'adversaire sans le terrasser. La campagne du PS et du PRG, axée sur le vote utile, censé incarner la capacité à battre Censi, a miné le vainqueur du premier tour en laissant des plaies ouvertes et des rancœurs qui pèsent quelques centaines de voix, ces fameuses voix manquantes pour faire la différence et l'emporter au second tour !

    Faut il s'étonner de la fuite des voix "centristes" que S.Mazars avait captées et qui manquent à M.Herment-Bultel ? Cela semblait inévitable ! Tout comme il était inévitable que si S.Mazars avait été au second tour, il aurait été en difficulté pour rassembler la gauche après avoir fait la danse du ventre avec ce qui reste du Modem… Les circonvolutions politiciennes sont de mon point de vue des tactiques qui n'honorent pas ceux qui les pratiquent : elles mènent à la déception et ne passionnent pas les citoyens. Preuve, la participation qui bien que supérieure à la moyenne nationale, est en berne.

    Je dois remarquer qu'un phénomène ruthénois m' a sauté aux yeux, quoique peu analysé par les chroniqueurs: l'importance des nuls/blancs sur la seule commune de Rodez. Plus de 400 bulletins nuls, soit 4,5% des votants, là où la moyenne de la circonscription (hors Rodez) se situe à 3%… 

    Faut-il y voir un signal en direction de la première adjointe ruthénoise ? Est-ce un avertissement au Maire ? J'aurais tendance à le penser: il y a un an, les résultats de l'élection cantonale de Rodez-Est sonnaient l'alarme. Un coup de rein mobilisateur des partisans de B.Saules et un nombre important de nuls/blancs avaient, au second tour, fini par évincer S.Bultel à la surprise générale ! Dimanche soir, Christian Teyssedre affichait un air confiant (méthode Coué ?), semblant penser que les élections municipales de 2014 ne seraient qu'une formalité…

    Je défends un point de vue différent: sa "gouvernance" de l'équipe municipale met à mal sa cohésion. Ses derniers choix de tactique électorale contre M.Herment-Bultel se révèlent être des fiascos et pire, ils ne permettent pas au Parti Socialiste ruthénois de rassembler au second tour  ! Il a l'autorité d'un seigneur enfermé dans son donjon municipal. Saura t'il en sortir ?

     

     

     

     


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  • Mais quelle mouche a bien pu piquer le Maire de Rodez à vouloir présenter au conseil municipal du 15 juin une délibération favorable à la vidéosurveillance pour ensuite la retirer en fin de séance ?

    Aux dires du Maire il s'agissait d'avoir un débat serein et sain à ce sujet: cela aura au moins satisfait G.Serieys qui a déclaré en préambule à son intervention: "C'est bien que le conseil soit un lieu de débat et non une chambre d'enregistrement". Personellement, j'aimerais qu'il en soit effectivement ainsi plus souvent sur d'autes dossiers ...

    Cela dit, je ne pense pas que la volonté de débat soit à la base de la décision du Maire. J'en veux pour preuve les discussions que j'ai eues avec certains "riverains plaignants" des quartiers concernés (Carrefour St-Cyrice et rue de Bonald) auprès de qui le Maire s'était engagé à mettre  en place un système de caméras... Ne voulant pas se déjuger il a organisé un "débat" afin de faire apparaître sa bonne disposition (je mets le sujet à l'ordre du jour) contrariée par quelques élus (ce qui l'amène à retirer la délibération promise). Il peut ainsi répondre aux habitants des quartiers :" je voulais bien mais j'ai été empéché !".

    Ce faisant la méthode du Maire est critiquable à double titre. Premièrement, il laisse "espérer" une solution auprès de la population, sachant qu'il n'a pas de majorité pour voter cette proposition et deuxièmement il prend le problème à l'envers ... Ma position, en partie exprimée durant la séance du conseil municipal, se résume aux points suivants.


    Il y a un réel besoin de répondre aux préoccupations exprimées par la population des quartiers concernés.

    Le besoin de vivre en sécurité, en paix, dans un environnement propre est parfaitement légitime. Les élus locaux sont là pour répondre à ces demandes et lutter contre les incivilités qui empoisonnent la vie quotidienne des habitants.

    Tous les professionnels de la sécurité, toutes les études menées en la matière précisent bien qu'une politique de sécurité efficace ne se résume pas à installer quelques caméras sur la voie publique. Donc, la question que je soulève est : "Pourquoi avoir privilégié une technique, la Vidéosurveillance, par rapport à d'autres ?". Quelles autres solutions sont possibles ? Personnellement je pense indispensable la présence humaine de personnels compétents et formés tels que des éducateurs de rue, des médiateurs voire des policiers municipaux. 

     

    Se pose alors la question de la méthode.

    Comment répondre aux demandes exprimées par la population sans tomber dans des solutions liberticides, couteuses et à l'efficacité douteuse. La participation des personnes concernées au problème me semble indispensable. Associer les habitants, les commerçants, la mairie, les professionnels de la sécurité et du droit dans une même démarche est une nécessité.

    G.Gladin, l'adjoint en charge de la sécurité, avait déjà initié une rencontre de ce type. Je pense qu'il faut poursuivre par d'autres rencontres pour trouver des solutions consensuelles avec au bout, l'engagement d'actions concrètes.

    Nous sommes loin des conclusions hâtives consistant à se prononcer, à travers une délibération, sur le principe de la vidéosurveillance. Il nous faudrait avoir d'abord une démarche sur la prévention de l'insécurité par le déploiement de moyens humains et par la mobilisation des acteurs de terrains. Nous avons la chance d'avoir sur le Grand Rodez un Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance, organe dont tout le monde loue le travail et l'efficacité. De manière assez paradoxale il n'a pas été sollicité pour tenter de résoudre ces problèmes... Cherchez l'erreur !

    Un écho à droite...

    Sans surprise, ce sont essentiellement Régine Taussat et Bernard Saules qui ont endossé les habits de supporters du Maire et qui ont le mieux défendu la délibération présentée. Ils auraient aimé la voter, portés par des arguments tels que : "il faut en finir avec les voleurs du marché qui dévalisent le porte-monnaie des mamies afin  d'acheter leur drogue !" dixit Taussat. Ou bien "si vous n'avez rien à vous reprocher, vous ne craindrez pas de vous faire filmer", dixit Saules.... Pourtant un arbitre devrait savoir que ce n'est pas parce qu'on n'a rien à cacher qu'on a envie de tout montrer !

    Reporter cette décision inadaptée.

    J'ai donc demander au Maire (ainsi que plusieurs autres conseillers -M.Garcia Vicente, M.Boucher, G.Serieys) de retirer cette délibération. Le Maire a bien mesuré l'ornière dans laquelle il s'était mis. En retirant la délibération suite aux différentes interventions, il a réorienté l'action municipale dans un sens qui me semble plus humain.

    Reste maintenant l'essentiel (et ce par quoi nous aurions du commencer): mettre sur pied une réelle concertation et prendre ensuite des mesures concrètes...


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    Retrouvez à la Maison du Livre l'excellente revue "Books" qui titre ce mois ci : "Rien à cacher, la société de surveillance". Avec des articles tels que "La vie privée a t'elle un avenir ?", "Rien à cacher !", "Souriez, vous êtes filmés ! "


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  • Stop ou Encore ? Le conseil municipal avait délibéré favorablement pour la création du service public de crémation, étant entendu que la collectivité souhaitait confier à une société privée la construction et l'exploitation de l'équipement. J'avais à l'époque, et par deux fois, voté contre cette délégation à une société privée arguant de la pertinence d'une coopération avec les collectivités voisines qui exploitent déjà un crématorium (Albi,…)

    La commission consultative des service public, qui avait précédemment entérinée la démarche (27 mai 2011), attire maintenant l'attention sur le fait qu'une autorisation préfectorale préalable à la démarche doit être accordée, ce qui n'est toujours pas le cas aujourd'hui. Les sociétés privées qui, suite à la consultation, n'auraient pas été retenues pourraient engager une action en nullité de la procédure. D'où le classement sans suite de la procédure et son arrêt (momentané ?) …

    J'ai renouvelé, lors de ce conseil municipal, mon opposition à la démarche aventureuse de la délégation de service à une société privée,  une majorité de nos concitoyens étant par ailleurs favorables à un service public funéraire débarassé de la logique du profit. Sans compter les associations de consommateurs qui dénoncent "les abus de position dominante" et la "marchandisation du corps humain"... J'ai rappelé qu'une solution de bon sens consistant à travailler avec nos collègues d'Albi permettrait toujours de faire avancer notre projet de manière plus rapide (nous avons perdu un an et demi) et plus sûre (Albi dispose d'une expertise technique et juridique de plus de 20 ans !). La solution que je préconise est la constitution d'une SPL, société publique locale à la manière d'Albi.

    Alors que nos voisins albigeois tissent des coopérations et des rapprochements avec leurs homologues de la Haute Garonne (même s'ils ne sont pas le même couleur politique), alors qu'ils souhaitent en faire autant avec nous, nous autres ruthénois décidons de faire cavalier seul avec la seule solution privée comme étendard. Et cela malgré mes appels à ce qu'une comparaison objective entre les différentes solutions soit effectuée par les services de la commune. Ce faisant, le Maire s'enferme dans sa logique n'écoutant qu'un seul "son de cloche". 

    Et dire que je suis catalogué d'extrémiste et d'irréaliste …!

     

     

     


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  • Europe Écologie est à 3% sur la 1°circonscription de Rodez.

    Avec évidemment des différences entre les communes : 4% à Rodez ou 0% à Coussergues …

     

    Ce résultat est la conséquence d'une double conjonction.

    Nous sommes dans un sillon national issu des présidentielles et nous avons été pris en étau par le "votre utile" local qui a amené nombre d'électeurs écolos à voter plutôt pour S.Mazars afin de le positionner avantageusement pour le second tour….

     

    Personnellement je regrette ce score trop faible: nous aurons du mal à peser sur les politiques qui ne manqueront pas (je commence à les connaître) de nous rappeler cette faiblesse électorale. En même temps, je sais que l'écologie ne se vit pas que dans le rapport de force politique. La créativité et les nombreuses actions d'un tissu associatif vivant contribuent aussi à la faire vivre. Il est vraiment dommage que ce dynamisme là ne trouve pas sa traduction politique !

    Rendez-vous est pris, d'abord le 17 juin pour le second tour de l'élection législative. 

    Europe-Écologie-Les Verts (EELV) a signé un accord national avec le PS: je le respecterai en toute loyauté. EELV n'agira pas en directeur de conscience pour dicter un choix car chaque citoyen est libre de penser, d'agir et de voter en toute liberté… Mon soutien ira le 17 juin à Monique Herment-Bultel… et j'éspère que les électeurs écolos seront nombreux à faire ce choix réfléchi.

     

    Rendez-vous est pris, ensuite pour l'après législatives. 

    Un des nos objectifs de la campagne électorale était aussi de lancer un vaste renouvellement/élargissement de la mouvance écologiste sur le ruthénois. À l'issue de nos rencontres, il ressort qu'un mouvement local et citoyen pourrait être susceptible de porter l'espoir d'un renouvellement des pratiques politiques en faisant la synthèse entre les préoccupations sociales, citoyennes et écologistes… Je vais m'atteler à cette tâche.

     

    Mais avant tout cela, je serai les 16 et 17 juin prochains, à Vabre, pour le festival des "Chantiers de l'Utopie".


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  • Je réponds à deux questions qui m’ont été posées durant ces rencontres avec les citoyens qui ont émaillé la «campagne électorale».

     

    1.Les écologistes sont incorrigibles ! Pourquoi n’arrivent-ils pas à s’entendre ? Il y a par exemple deux candidats écolos sur la circonscription de Rodez...

    Effectivement, à chaque élection législative c'est la même chose : il y a sur la circonscription des candidats qui se revendiquant de l'écologie ! Cette fois ci, AEI. Il y a une explication simple: le financement public des partis politiques est calculé en France à partir du nombre de voix réalisé aux élections législatives. La loi prévoit qu'un parti perçoit pendant cinq ans un versement proportionnel au nombre de voix, s'il a passé le seuil de 1% des voix dans 50 circonscriptions: à ce titre Europe Écologie-Les Verts (national) a reçu, en 2011, la somme de 1.368.704€, soit 1,59€ par voix recuillie en 2007. Ce financement est complété par le versement en fonction du nombre de parlementaires «rattachés». Par exemple, Le Trèfle a reçu près de 800 000 € en 2011 ! Vous connaissiez Le Trèfle ? Dur de dire ce qu'ils ont fait sur le terrain depuis 5 ans et comment ils dépensent cet argent public.

    Contrairement à Europe Écologie Les Verts, ces mouvements ne se présentent pas aux autres élections nationales et locales car elles ne "rapportent" pas d'argent ! Contrairement à Europe Écologie Les Verts, ces mouvements ne cherchent pas à être présents dans les conseils municipaux, généraux, régionaux et au parlement européen et ils ne font aucun travail de terrain.

    Remarquons enfin que la multiplicité de candidatures n’est pas propre aux écologistes. Combien de «chapelles» différentes concernant les communistes, les radicaux, les socialistes plus ou moins à gauche ou au centre, les droites plus ou moins à droite ou au centre, les nationalistes plus ou moins ultra...!

    En tout cas, le 10 juin, ne vous trompez pas de bulletin, même si les deux sont de couleur verte !

     

    2.Les écologistes sont extrémistes !

    Il s’agit le plus souvent d’impressions générales par rapport à la perception que certaines personnes ont de notre action. Quand j’ai demandé à ces personnes de me dire ce qui est extrémiste dans mon action d’élu écolo... je n’ai jamais eu de réponse ! Par contre nos opposants ou contradicteurs politiques ne se lassent pas de nous décrire comme tels. 

    Le dernier en date est Yves Censi à qui le journaliste de la Dépêche prête les propos suivants, en parlant de moi: «...Sa vision de l'écologie extrémiste me paraît trop irréaliste.» Est-il extrémiste de vouloir réduire les déchets ? Le programme de réduction que j’ai contribué à développer sur l’Agglo commence à porter quelques fruits: est-ce irréaliste ? Est-il extrémiste de vouloir instituer une taxation de l’énergie pour financer les mesures de réhabilitation de l’habitat et les transports en commun ? La Suède et l’Allemagne le font avec succès: est-ce irréaliste ?

    Quand nous défendons, à l’Agglo, un service public des transports ou en mairie de Rodez, un service public funéraire, nous trouvons malheureusement en face de nous «la gauche» qui n’est pas en reste pour, elle aussi, nous tacler sur notre «jusqu’au boutisme»... Alors que d’autres collectivités le pratiquent: est-ce si irréaliste ? 

    À ce sujet, je ne résiste pas au plaisir de signaler au lecteur de ce blog que notre proposition d’une tarification sociale et écologique de l’eau (qui est depuis deux ans rejetée par la Commune de Rodez) sera désormais soutenue par le PS et le Front de Gauche. C’est du moins l’engagement que j’ai lu dans les circulaires électorales des 2 candidats. Il ne leur restera plus qu’à se joindre à nous pour convaincre le maire et l’adjoint en charge de la gestion de l’eau afin de faire avancer ce dossier...

    Pourquoi des concurrents ou des opposants veulent ils me dénigrer en me (dis)qualifiant d’extrémiste ? Peut-être s’agit-il simplement d’éviter de débattre sur le niveau d’ambition qu’ils se donnent (ou pas) !

     

    ++++++++++++

    Loi du 11 mars 1988 relative à la transparence financière de la vie politique, article 9: ...la première fraction des aides prévues.. est attribuée... aux partis et groupements politiques qui ont présenté lors du plus récent renouvellement de l'Assemblée nationale des candidats ayant obtenu chacun au moins 1 % des suffrages exprimés dans au moins cinquante circonscriptions...la répartition est effectuée proportionnellement au nombre de suffrages obtenus au premier tour...

     

    -------------------------------------

     

    Réactions au sondage paru dans Midi-Libre et Centre-Presse


    Je parle « vrai ». Je suis surpris et déçu des prévisions de 3% de vote pour nous écologistes. Il y aurait ainsi dans ce sondage la confirmation d'un "vote national" des électeurs qui ne prendraient pas en comptent la dimension locale de notre engagement et de notre travail d'élus à la Mairie ou à l'Agglomération. Nous attendons un sursaut après l'électrochoc du sondage.

     

    Nous défendons l'idée que l'on peut créer en terme d'emplois, l'équivalent de plusieurs usines Bosch à l'échelle de l'Aveyron si les collectivités investissent massivement dans les économies d'énergies. En effet cela nécessitera par exemple plus de maçons, de couvreurs ou de menuisiers…

     

    Nous défendons l'idée que le pouvoir d'achat des aveyronnais peut s'améliorer si nous diminuons les charges liées aux consommations d'énergies dans l'habitat ou dans les transports.

     

    Nous affirmons que la santé des consommateurs et des agriculteurs sera améliorée par une alimentation et une agriculture de qualité et respectueuse de l'environnement.

     

    Malheureusement notre argumentation a été aveuglée par un discours biaisé sur le fameux vote utile. Il fallait voter, dès le 10 juin, pour le seul et unique candidat capable de battre la droite.

    Aujourd'hui, et c'est une vertu de ce sondage, les choses sont claires. Nous aurons un 2°tour serré, où la gauche emmenée par la candidate PS peut l'emporter sur le candidat de l'UMP. 

     

    Le candidat du PRG n'est pas en capacité de rassembler comme il en avait fait le pari. Voilà pourquoi, nous nous adressons aux électeurs qui, à travers ce sondage, ont été tentés de voter "utile". 

    Nous représentons un vote de confiance qui a pour engagement de se rassembler au 2°tour mais qui a pour ambition de peser au 1° tour. Peser sur les choix politiques locaux comme nationaux. Les citoyens peuvent compter sur nous. Ils savent, qu'au delà du 10 juin, Claudine et moi continuerons de "parler vrai" avec nos collègues élus locaux pour défendre leurs intérêts !


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