• Interpellé par Gérard Tourette de l’association ADMD, voici la réponse que nous avons faite:

     

    ...Votre association milite pour le droit de mourir dans la dignité. Nous, candidats écologistes, sommes évidemment favorables à la loi actuelle dite «Leonetti» qui en a fini avec l’acharnement thérapeutique. Nous sommes aussi favorables à faire évoluer cette loi, qui est souvent ignorée, pour qu’un malade puisse demander, dans des circonstances précises et encadrées, une assistance médicalisée afin de finir sa vie dignement.

    Nous sommes aussi favorables à donner aux services de soins palliatifs les moyens humains nécessaires pour répondre aux besoins des malades.

    Enfin nous pensons indispensable de donner les moyens aux «proches aidants» d’exprimer leur solidarité et de leur permettre d’accompagner les malades (congé spécifique).


     

    Interpellé par le collectif des commerçants, artisans, hôteliers, restaurateurs et industriels d'Onet le Château, voici la réponse que nous avons faite:

     

     

     

    Votre collectif milite contre la Taxe Locale sur la Publicité Extérieure que le Maire d'Onet le Château souhaite mettre en œuvre sur la commune. La TLPE REMPLACE la taxe sur les publicités frappant les affiches, réclames et enseignes lumineuses (TSA), la taxe sur les emplacements publicitaires (TSE) et la taxe sur les véhicules publicitaires. 

     

    Notre mouvement politique souhaite mieux encadrer l'usage de la publicité que nous jugeons trop envahissante et anarchique. Vous parlez dans votre lettre de "pollution visuelle": nous déplorons, nous aussi, que les entrées de l'Agglomération ruthénoise soient ainsi balafrées par une "jungle publicitaire". Nous déplorons aussi que certains affichages publicitaires soient illégaux. 

     

    Toutefois la question que vous soulevez est la pertinence d'instaurer cette taxe sur une commune en particulier alors que d'autres entreprises situées sur d'autres communes du même bassin d'activités économiques en sont exonérés.

     

    Il me semble en effet nécessaire que la démarche de régulation de la publicité et que sa taxation soient menées à l'échelle de l'ensemble des huit communes de notre communauté d'Agglomération (même si, in fine, ce sont les maires qui agiront par arrêté).  J'avais moi-même demandé que cette question soit harmonisée à cette échelle, solution qui n'a malheureusement pas été retenue par les maires concernés. 

     

    Aujourd'hui, pour sortir d'une situation conflictuelle, un député écologiste, prenant acte du blocage, proposerait un moratoire quant à la mise en œuvre de la TLPE sur la seule commune d'Onet le Château, le temps d'engager sur les huit communes une démarche concertée. Avec pour objectif clairement affirmé d'avoir une taxe harmonisée, juste et progressive, de réguler la publicité et d'en finir avec les situations illégales.

     

    Par ailleurs, un député écologiste ferait évoluer cette loi afin qu'elle ne soit plus facultative (ce qui est discriminant pour les entreprises concernées) et afin que les recettes de cette taxe soient intégralement affectées aux financements d'amélioration du cadre de vie et de préservation des paysages.


    Suite à la sollicitation de Mr Pierre Van Ommeslaeghe, de l'Association "Sauvegarde des Palanges", voici la réponse que nous avons faite.


    Nous voulons rappeler notre engagement passé pour préserver la forêt des Palanges de l'exploitation des mines d'uranium et de charbon.

    La forêt est un milieu naturel où les usagers doivent agir de manière concertée dans l'objectif de préserver ses  équilibres fragiles: la forêt abrite en effet la majeure partie de la biodiversité nationale.  Nous sommes attentifs à ce que toutes les activités économiques (dont l'éolien !) respectent l'environnement en toute circonstance. Ainsi, nous sommes favorables à une exploitation des énergies renouvelables (bois, vent, soleil, géothermie…) qui soit respectueuse de l'environnement. 

    L'enjeu pour nous est de garantir notre société contre le risque nucléaire et contre la dépendance au pétrole. Pour sortir du nucléaire en 25 ans et pour faire face au renchérissement des énergies fossiles qui menacent notre économie, nous sommes favorables à un "mix énergétique renouvelable" dont l'éolien fait partie.

    Il sera pertinent de délimiter les zones dans lesquelles l'éolien est apte à être implanté en tenant compte des différentes contraintes naturelles, urbaines ou économiques: : c'est le travail des élus locaux en lien avec la population et les porteurs de projet.

    Un député écologiste s'attachera à développer un dialogue permanent avec les élus et les associations du territoire pour que les projets éoliens soient partagés par le plus grand nombre dans le respect des règles. Jamais un député écologiste ne travaillera un dossier dans le secret !

     

    Interpellé par le Syndicat CGT-Territoriaux, voici des extraits de la réponse que nous avons faite:

     

    Nous vous remercions pour votre sollicitation.

     

    De façon globale nous estimons que la fonction publique territoriale doit être maintenue et renforcée car elle est le garant de l'indépendance politique des actions de service public et donc de leur continuité lors des alternances électorales. Elle assure la notion de devoir et de droit des agents territoriaux.

     

    Par contre l' organisation au niveau des 36000 communes nous semble dépassée et n'apporte même pas un plus en terme de démocratie, les syndicats territoriaux en ont la preuve au quotidien. C'est bien au niveau des intercommunalités qu'il faut créer un nouvel espace démocratique contrairement à ce qui existe dans la plupart des communes. 

     

    ...

     

    Nous vous proposons de sortir du cadre syndical et d'avoir une vision  politique sur l'organisation territoriale et la création d'une sixième république .

     

    Elle  devrait, en autre, réduire les pouvoirs exorbitants  des maires, des présidents de communauté de communes, de Conseil Généraux ou Régionaux en équilibrant les pouvoirs des conseillers et en créant des contre pouvoirs citoyens. Elle interdira totalement les cumuls de responsabilités rémunérées  et de faire plus de deux mandats consécutifs.

     

    ...

     

    1> Nous sommes favorables à une nouvelle rédaction de la loi territoriale de décembre 2010 en développant la représentation démocratique au sein des intercommunalités qui doivent se développer sur la base de projet de territoires. Le rôle et les compétences des régions et des intercommunalités sont à accroître.

     

    2> Nous sommes en phase avec la création d'une péréquation de la taxe d’habitation, de manière à corriger les disparités en communes. les collectivités locales de la même manière que l'État doivent pouvoir se financer auprès de banques publics centrales et non être otages des banques privées

     

    3> Nous sommes favorables au remplacement des agents partis en congés ou en retraite. Des restructurations de service ou des changement de mission peuvent être envisagés dans le cadre d'une concertation avec les organisations syndicales et les usagers des services publics. 

     

    4> Dans la fonction publique territoriale trop de textes sont à caractère volontaire et non obligatoire comme par exemple les plans pour l'égalité homme/femmes ou tout ce qui concerne le régime indemnitaire. La loi doit s’imposer ! Ceci mettrait fin aux disparités salariales et de conditions de travail importantes entre les collectivités.

     

    ....

     

    5> Nous sommes favorables à des services publics locaux de l'eau et de l'assainissement exploités en régie avec un pouvoir de contrôle accru aux usagers. Nous extrapolons cette démarche au service de production et de distribution de l'énergie, aux services funéraires et à la gestion des déchets.

     

    Nous pensons indispensable de mettre en œuvre une tarification sociale & incitative de l'eau, des déchets et de l'énergie.

     


     

    Interpellé par Olivier Daillut de la FELCO, voici des extraits de la réponse que nous avons faite:

     

     

     

    Votre fédération «La FELCO» regroupe les Centres Régionaux d’Enseignement de l’Occitan qui rassemblent eux-mêmes les enseignants – et usagers, parents notamment – du service public de l’Éducation Nationale. 

     

    Nous partageons les inquiétudes des parents et des enseignants quant aux moyens donnés à l’apprentissage des langues régionales et notamment de l’occitan. Nous partageons le besoin d’inscrire dans les faits la transmission et le développement de ce patrimoine vivant de notre République, conformément, notamment, à la convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, ratifiée par la France en 2006. 

     

    Questions: 

     

    1. La proposition de loi élaborée par l’intergroupe parlementaire sur les langues régionales, réunissant des élus de tous les partis représentés au Parlement préconise une politique volontariste de reconnaissance et de transmission des langues et cultures de France. Vous engagez-vous à soutenir cette loi ? Oui 

     

    2. La reconnaissance des langues de France est inscrite à l’article 75-2 de la Constitution : « Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France. » Vous engagerez-vous pour que cet article soit complété de la sorte que la République en garantisse l’usage et la préservation ?  Oui 

     

    3. Êtes-vous favorable à la ratification de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires ? Oui  


    Interpellé par le Syndicat de la Librairie Française et ses 12 propositions pour la librairie indépendante, voici la réponse que nous avons faite:

     

    Nous considérons le livre comme un bien de première nécessité et souhaitons y appliquer une TVA favorable.

    Notre programme écologiste est aussi basé sur la préservation et le développement des emplois locaux: les librairies, commerces de proximité, y concourent. Elles contribuent à redynamiser les centre-villes par opposition à certaines implantations de "hard discount culturel" en périphérie. Elles pourraient aussi contribuer à participer aux politiques d'animation culturelle menées par les collectivités territoriales ou par l'éducation nationale.

    Nous sommes attachés aussi à la création et à la diversité culturelle: les différentes maisons d'édition ainsi que les librairies y contribuent. Dans le cadre du prix unique, nous sommes favorables à une juste répartition de la plus-value entre la création, l'édition et la distribution.

    Nous sommes favorables à un travail législatif permettant de garantir un maintien des librairies indépendantes. Nous voulons y associer aussi une politique de soutien à la lecture dans le cadre de l'éducation nationale, des associations d'éducation populaire et d'un service publique local d'accès à la lecture qui reste à généraliser à toutes les collectivités.

     

    Interpellé par le Comité Palestine de Rodez, voici la réponse que nous avons faite:

    Nous sommes favorables à l'existence d'un état palestinien comme le préconise la résolution 242 du conseil de sécurité des Nations Unies. Les écologistes dénoncent la politique de colonisation et demandent la Paix Maintenant avec 2 États, Israelien et Palestinien. Afin de manifester une réprobation nette contre les violations au droit international, nous soutenons la campagne de boycott (BDS) qui vise explicitement à sanctionner économiquement les produits issus des territoires occupés. Le boycott est un mode d'action non violent que se donnent les sociétés civiles en lutte contre un pouvoir aveugle. Nous le considérons comme un mode d'action tout à fait légitime et justifié. De la même façon nous soutenons les travaux du Tribunal Russel qui tire son autorité de la volonté citoyenne de combattre l'impunité et la violation du droit international commises par l'État d'Israël.

    ---------------------------


    "Quelle serait votre première action, une fois élu député ?"

     

    C'est la question que nous avons posé aux passants sur le marché samedi à Rodez, tout en distribuant notre tract.

     

    Notre volonté est de susciter l'envie des citoyens à participer à la vie publique en sollicitant leur avis. Cet exercice montre la disponibilité des citoyens pour peu que les responsables politiques leur permettent de l'exprimer.

     

    Le résultat est là: http://www.youtube.com/watch?v=OfI2gukw7mA

     

     


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  • C'est l'avantage des campagnes électorales "sur le terrain": on fait de nombreuses et belles rencontres !

    La semaine dernière ce fut, pour moi, l'occasion d'échanger avec du personnel soignant, travaillant auprès de personnes en très grande dépendance. Toutes des femmes ! Avec pour certaines une vie professionnelle entièrement tournée vers la prise en charge de ce handicap.

    La première chose que j'ai retenue, c'est la passion pour leur métier qu'elles exercent avec humilité, avec patience, avec écoute. Car il leur faut du temps pour entrer en communication avec leurs patients, pour les comprendre. C'est un art difficile de soigner et d'accompagner le malade dans le respect de ses attentes, lui qui est prisonnier, parasité par un corps différent et désormais dépendant.

    Et comme un leitmotiv, revient cette incompréhension grandissante qu'elles éprouvent en écoutant les discours politiques qui prétendent "placer l'usager au centre du dispositif de soin", qui veulent s'engager "dans des démarches qualité" mais qui réduisent les moyens nécessaires à ces ambitions.

    Le constat qu'elles font est sans appel : la politique de soin se dégrade et nuit au bien-être de la personne dépendante !

    >Non remplacement des personnels qui partent en retraite ou en congé de longue durée. Et quand ils le sont, ce sont par des salariés n'ayant pas la formation requise;

    >Intervention de personnels libéraux payés à l'acte pour des interventions sur des personnes qu'il faudrait aborder de manière plus paisible et plus globale;

    >"Accueil" des patients en surnombre dans les établissements. 

    Le sentiment d'insatisfaction de plus en plus ressenti par les personnels accompagnants et soignants vient du fait qu'ils ont du mal à faire leur travail, pressés par le rouleau compresseur des choix politiques. Et se pose alors la question de la maltraitance dont une des composantes est effectivement la dégradation des conditions de travail.

    Ces personnels sont préoccupés par le service dû et le service rendu à ces patients très dépendants, au point que la dégradation de la qualité de soins amène certaines à évoquer un changement de métier… malgré leur engagement professionnel important.

     

    En tant que candidat à l'élection législative, je défends qu'il est nécessaire de revenir à une approche humaine, dans des structures vivables de proximité. Vouloir imposer là les critères de rentabilité propre à l'entreprise privée est suicidaire et conduit immanquablement à la dégradation du service rendu aux patients. Je défends qu'il est nécessaire d'avoir un personnel en nombre et qualifié. Plus largement, nous défendons un plan d'action contre la souffrance au travail. Il s'agit de renforcer la démocratie au travail et le pouvoir des institutions représentatives du personnel. Nous sommes convaincus que donner plus de moyens d'action aux salariés leur permettra de mieux défendre le service public dû aux malades.

     


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  •  

    Médiapart organe de presse indépendant révèle aujourd'hui un scandale qui touche à l'usage de l'indemnité des députés. En somme ces derniers peuvent par un tour de passe-passe tout ce qu'il y a de plus légal financer une opération immobilière...

    De fonctionnement choquant en avantages non justifiées, nos députés ou sénateurs vivent, en quasi opacité, sur une planète de privilèges, ce qui en devient révoltant.

    Les citoyens sont en droit de savoir et la transparence devrait être la règle: une proposition de loi en ce sens fut rejetée… lors de la précédente législature. Quid de la prochaine qui sortira des urnes le 17 juin ?

    Il faut avoir le courage de remettre de l'ordre et de la justice dans le fonctionnement de nos institutions: c'est le B.A.BA pour retrouver une confiance que les citoyens sont de plus en plus nombreux à perdre. 

     

    Les "méchantes langues" (qui sont malré tout réalistes) pourraient me répondre que mon "indignation" ne me "coûte" rien, vu mes chances d'être élu... Mais je persiste et invite les autres candidats à s'exprimer sur le sujet !


    En tant que candidat à l'élection législative j'ai signé la charte "AntiCor". Cette association lutte contre la corruption et pour une éthique politique dans une République rénovée.

    ____________

    les différentes ressources des députés.


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