• Bonne nouvelle !

    Après plusieurs mois d'absence je reprends mon activité sur ce Blog en vous proposant un article sur l'énergie bois, un sujet qui me tient particulièrement à cœur....

     

     

    Il y a quelques années, l'idée de chauffer tout un quartier avec l'énergie bois aurait paru à beaucoup de mes collègues élus comme une hérésie !

    Courant 2008, quand les écologistes ruthénois ont négocié avec leurs homologues socialistes un contrat de gestion municipale, ce sujet est venu sur la table. Nous avions formulé la proposition de constituer un éco quartier sur la friche hospitalière de Combarel, une fois l'hôpital ancien déménagé à Bourran. Cet éco-quartier et les équipements qui l'entourent pourraient être chauffés avec l'énergie bois. J'ai personnellement mené une réelle bataille d'idées et de persuasion au sein du conseil municipal, avec Claudine BONHOMME, pour que cette solution de l'énergie bois soit prise en compte par la mairie de Rodez. Cela n'a pas été facile : nous avons dû faire face a une opposition importante de la part de certains conseillers municipaux et principalement du maire de Rodez. C'est finalement rien qu'en 2012 que le maire m'a confié la tâche d'organiser un comité de pilotage sur la mise en œuvre d'un réseau de chaleur bois sur Combarel. Pendant six mois, nous avons travaillé avec les services de la ville de Rodez, ceux de l'agglomération du Grand Rodez, ceux du conseil général, ceux de la Maison de L'Agriculture(SCI) et plusieurs associations pour trouver la solution la plus pertinente.

     

    L'étude, une fois terminée, nous a montré deux choses.

    Premièrement: il est impératif d'élargir le périmètre du réseau de chaleur aux bâtiments qui entourent la friche hospitalière de Combarel, par exemple la piscine Aquavallon, la Chambre d'Agriculture, la maison de retraite Bon Accueil, la maison de l'enfance… Ainsi  le projet de réseau de chaleur de Combarel devient un réseau de chaleur Combarel- Foirail !

    Le deuxième enseignement de cette étude a été de montrer que l'énergie bois constitue bien une énergie d'avenir, moins chère que le fioul, moins chère que le gaz et moins chère que l'électricité. C'est une énergie plus intéressante pour le consommateur et pour l'habitant !

    Cerise sur le gâteau, l'énergie bois, intéressante du point de vue économique, est aussi avantageuse du point de vue environnemental en diminuant les rejets de CO2. Enfin un argument majeur: c'est une énergie produite sur le territoire, localement. Avec le bois, on n'enrichit ni les monarchies pétrolières ni les multinationales de l'énergie: chaque euro dépensé profite à l'économie locale ! 

     

    Mon propos n'est pas de couper tout le bois des forêts aveyronnaises pour le brûler dans un réseau de chaleur en ville. La forêt aveyronnaise s'accroît naturellement chaque année d'un volume de bois équivalent à 1 million de mètres cubes. Il s'en consomme aujourd'hui à peine 200 000 m³. On voit évidemment que nous disposons d'une marge de progression intéressante pour alimenter les différentes chaufferies qui se créeraient en Aveyron et qui voudraient utiliser du bois produit en Aveyron. 

    Tous les clignotants sont donc au vert : il est désormais déterminant qu'une volonté politique forte s'affirme sur la commune de Rodez pour aller dans le sens de la construction d'un réseau de chaleur sur Combarel-Foirail.

     

    Malheureusement c'est là que le bât blesse ! 

    Le maire de Rodez dispose depuis six mois de l'étude dont je viens de parler. Et depuis six mois rien n'avance !!! 

    Depuis six mois il tergiverse et "demande à ce qu'une étude nouvelle complémentaire soit menée par des connaissances à lui qui travaillent dans de grandes sociétés énergétiques" pour apporter la contradiction !

    Je ne comprends pas cette attitude attentiste.

     

    J'ai participé ce matin à l'assemblée générale de l'Association Aveyron Énergie Bois. Le constat fait par tous les membres de cette association et par les nombreux élus présents, est qu'il faut muscler la demande en bois pour structurer la filière énergie bois. Le sénateur Stephane Mazars présent lors de cette assemblée générale, a même fait état d'un rapport d'un de ses collègues sénateurs qui montrait que les collectivités territoriales avaient un rôle déterminant pour structurer la filière bois.

     

    Je souhaite que l'étude que nous avons menée soit restituée au conseil municipal de Rodez et qu'il y ait un débat à son sujet. Je conçois tout à fait que d'autres conseillers municipaux ne partagent pas le même enthousiasme que moi pour l'énergie bois. Mais je ne comprends pas l'absence de débat à son sujet au sein du conseil municipal alors même que l'étude que nous avons financé montre l'intérêt de cette énergie. 

     

    Le maire de Rodez est aussi vice-président du conseil régional de Midi-Pyrénées. En tant que maire de Rodez il garde ce projet dans un tiroir. Mais le conseil régional qu'il représente promeut, lui, l'énergie bois comme étant une énergie d'avenir. Y aurait-il une vérité différente à Rodez et à Toulouse ? !

     

    J'ai souvent entendu les partisans du cumul des mandats dire que cela permettait par exemple à un maire d'être conseiller régional et de défendre dans les deux institutions un même projet, pour aller plus vite ! Manifestement ce n'est pas le cas du maire de Rodez…, à notre grand désavantage !

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    N'oubliez pas de répondre au sondage ci-contre !

     

     

     


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  • Chaque nouvelle année est l'occasion de regarder dans le rétroviseur et de faire le point!

     

    D'abord, j'ai décider de faire mon bilan carbone. Jusque là, rien d'étonnant pour un écolo sensible aux enjeux du changement climatique. Il s'agit d'estimer au plus juste la consommation de gaz à effet de serre (GES) exprimée en kilogramme d'équivalent gaz carbonique.

     

    Je conseille d'aller sur le site du "bilan carbone personnel" qui permet simplement et rapidement (20mn env) d'avoir un résultat fiable. Il faut se munir d'une facture annuelle de gaz, d'électricité ou de fioul afin d'avoir des chiffres objectifs. Ensuite il suffira de répondre aux questions concernant quatre domaines différents: le logement, les déplacements, l'alimentation et la consommation/loisirs.

     

    En ce qui me concerne, la quantité totale de gaz à effet de serre rejetés en 2012 dans l'atmosphère afin de satisfaire mes consommations personnelles associées à mon mode de vie s'élève à : 766 kilogrammes équivalent carbone.

    Ceci ne prend pas en compte les émissions engendrées par mon activité professionnelle.

    Mes émissions se répartissent comme suit:

    Logement= 361,7kg eq. CO2

    Transports= 2,7kg eq. CO2

    Alimentation= 96,0kg eq. CO2

    Consommation= 305,1kg eq. CO2

    Le fait de me chauffer au gaz et au bois, d'utiliser le vélo (même électrique) et les bus pour mes déplacements quotidiens m'a permis de faire baisser, en 2012, mes émissions de CO2… Mon chantier pour 2013 ? Finir d'isoler mon logement …

    Enfin, voici un état financier lié à mon activité d'élu.

    Je suis indemnisé pour mes responsabilités de vice-président de l'Agglomération du Grand Rodez et de vice-président du Sydom. A ces titres, j'ai reçu mensuellement 1360€ et 319€. 

    Cela peut paraître beaucoup mais je ne trouve pas: cela rémunère le véritable travail que je fais au service de l'Agglomération, du Sydom mais aussi de la Ville de Rodez. Ces sommes me permettent surtout de compenser la perte de salaire dûe à mon travail à mi-temps, depuis que j'ai été élu. En effet, j'ai fait le choix de réduire mon activité salariée à Bosch afin de disposer de temps pour exercer le mandat qui m'a été confié par les électeurs en 2008 !

    J'utilise aussi ces indemnités pour soutenir financièrement le parti Europe-Ecologie-Les Verts et pour mon activité d'élu (repas, abonnement téléphonique, revues, …). Je précise qu'étant indemnisé, je ne demande pas de remboursement de mes frais de repas ou d'hébergement lors des formations auxquelles je participe. 

     


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    Madame Le Préfet de l'Aveyron a réuni la CDCI le 4 décembre dernier.

    Alors que les conditions financières et techniques de l'arrivée des communes de Baraqueville et de Manhac dans l'agglomération du Grand Rodez ne sont pas réunies(1), la décision de la commission de réunifier ces 2 communes avec les huit autres communes actuelles s'apparente à une fuite en avant.

    La position de Ludovic Mouly et de Christian Teyssedre défendant mordicus l'arrivée de ces 2 communes dans l'agglomération (position légitime puisque s'appuyant sur des votes majoritaires) s'apparente néanmoins à un "joker(2) politique" qu'il était important pour eux de jouer lors de cette commission.

    À mes yeux la seule raison de cette démarche est de pouvoir afficher que la volonté politique de la Mairie et de l'Agglomération permettra (en 2014 ?) l'extension de l'Agglo alors même, que sous les précédents mandats de Marc Censi rien n'avait avancé, maintenant un statu-quo autour des 8 communes de l'agglomération depuis l'origine en 1964 du District(3)

    Pour moi cette démarche est essentiellement politicienne. Même si je le répète, elle est tout à fait légitime. Car autant le Président de l'Agglo que le Maire de Rodez fondent leur engagement sur les votes majoritaires de 7 communes sur 8 (Druelle avait voté contre l'entrée de Baraqueville-Manhac).

    Je m'explique.

    Que notre agglomération affirme sa démarche et sa volonté politique de ne pas rester à 8 communes me semble louable. Mais la méthode et le temps donnés à cette mutation sont essentielles à sa réussite. Il conviendrait alors d'entamer des négociations avec les communes alentour sur les aspects financiers et techniques de leur adhésion au Grand Rodez.

    Or ni le président de l'Agglo et ni le maire de Rodez n'ont développé de méthodologie. Quant au calendrier il était carrément surréaliste puisque l'intégration avait été annoncée pour …2012 ! Avec cette démarche comparable à celle d'un Général de Gaule qui répondait à ces officiers inquiets "l'intendance suivra", le président de l'Agglo et le maire de Rodez affirment "avec panache" leur volonté politique sans se soucier des conséquences qu'elles peuvent engendrer, en interne à l'Agglo, dans les communes arrivantes et dans la communauté de communes du Baraqueville amputée de sa ville centre !!!

    Serais-je un ronchon perfectionniste critiquant pour le plaisir ? Tout prêt de nous, 2 communautés de communes entières ont déjà fusionné de leur plein gré: il s'agit de Conques et de Marcillac. La démarche mise en œuvre par les présidents des communautés de communes fut la suivante. Pendant deux ans, ils ont patiemment passé en revue les compétences de chacune de leur communauté de communes. Tous les aspects financiers et techniques que cette fusion allait engendrer ont été réfléchis, pesés et en final, petit à petit, la nouvelle "communauté de communes de Conques Marcillac" a pris son envol. C'est une victoire de l'intelligence collective des élus de ces communautés de communes qui n'ont pas eu besoin de l'aiguillon d'une commission départementale pour trouver ensemble les raisons et les moyens de se réunir.

    Concernant la relation entre Baraqueville et le Grand Rodez nous sommes aux antipodes de cette vision des choses. Le président de l'Agglo et le maire de Rodez ont besoin de tout le poids institutionnel de Madame le Préfet pour les soutenir car, à la différence des élus de Conques-Marcillac, ils n'ont pas pris la peine de bâtir un consensus politique avec leur voisin ! Ils privilégient une option que je qualifierais de "technocratique" et non une vision partagée du territoire. Cela sera une source majeure de conflits futurs entre l'Agglo et les autres communauté de communes autour. La première occasion pour vérifier mes dires sera la constitution prochaine du SCOT

    …………………

    (1)L'Agglo récupère à sa charge 100.000€ de charges annuelles cumulées, info des services fiscaux.

    (2)le mot français "joker" vient de l'anglais qui signifie "farceur" ! Est-ce à dire que Ludovic Mouly et de Christian Teyssedre nous ont joué une (mauvaise) farce ? L'histoire va rapidement répondre à cette question !

    (3)Agglo & District du Grand Rodez: La Communauté d’agglomération du « Grand Rodez » compte 8 communes, 53 000 habitants, un bassin de vie de plus de 100 000 personnes. 1ère Communauté d’agglomération de l’Aveyron, elle a été créée en 1964, dans la continuité du District du Grand Rodez, Etablissement public de coopération intercommunale créé dès 1964. 



     


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  •  Monsieur le Président du SRA,

    je vous écris en tant que conseiller municipal de Rodez et Vice-Président de l'Agglomération du Grand Rodez.
    A travers cette lettre, je tiens à vous faire part de mon sentiment quant aux votes à venir ces jours-ci.
    Comme vous le découvrirez à la lecture de la lettre, mon objectif n'est pas d'être "gentil" avec un club qui souffre et d'octroyer une subvention  pour anesthésier les tensions actuelles. Cette tactique consisterait à sauver les meubles tout en conservant la menace du feu qui pourrait tout emporter. Mon objectif est bien de contribuer à sauver un club et son école sur le long terme. Voila pourquoi je vous pose quatre questions qui me semblent fondamentales pour l'avenir. J'accueillerai vos réponses avec un très grand plaisir.
     
    Avec mes sincères salutations.
    Bruno Berardi.
     
     
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    SRA: sauver les meubles ou sauver le club ?
     
    La ville de Rodez et son Agglomération avec le soutien du Conseil Général de l'Aveyron ont les moyens de faire vivre un club de rugby aveyronnais en fédérale1. Je suis donc favorable au soutien financier des collectivités demandé par le club de rugby pour la survie du SRA et de son école de rugby.
     
    Les conditions difficiles du sauvetage du SRA montre qu'il y a une 
    obligation pour les collectivités de définir une véritable politique sportive "pour tous" ainsi qu' une véritable politique de soutien aux sports de moyens et haut niveau en Aveyron. Le "sport pour tous" doit être un des objectifs de toute associations subventionnées et entrer dans les critères d'attribution des subventions des collectivités : le nombre de licenciés, la diversité des pratiques, la participation aux actions municipales (découverte du sport, écoles,quartiers, centre social, handicap), la formation des éducateurs, la part du bénévolat...
    Si cette réflexion n'est pas engagée dès maintenant (sous la forme d'États Généraux du Sport Départemental, par exemple), il n'est pas besoin d'être devin pour prédire l'anarchie à venir qui verra chaque club venir frapper à la porte de chaque collectivité pour obtenir un soutien ou une rallonge... Cela nécessitera un sursaut des politiques et une volonté de se remettre en cause, ce qui leur a fait défaut jusqu'à aujourd'hui. Les élus présents dans la précédente direction du SRA se sont trop souvent comportés comme les "trois petits singes", chacun se couvrant une partie du visage avec les mains: "Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire". Par exemple, qui d'entre eux a réagit alors que les comptes étaient déficitaires,  alors que la condamnation de l'urssaf était notoire ou face au rapport alarmant du commissaire au comptes ? Je peux témoigner de mon isolement complet (à droite comme à gauche) lorsque j'ai abordé ces questions au conseil municipal de Rodez ou au bureau de l'Agglomération du Grand Rodez…!!
     
    Le soutien financier que je voterai ces jours-ci au conseil municipal et au conseil d'agglomération sera assujetti de quatre conditions indispensables et indissolubles à remplir par le SRA.
    Première condition. Le budget doit être bloqué à un maximum compatible correspondant à l'addition des  ressources dégagées par le
    club, avec les moyens des sponsors et avec les moyens des collectivités. Si l'aventure sportive du club permet le maintien en Fédérale 1 le budget sera consolidé de manière à permettre de se maintenir dans cette division et non pas comme aujourd'hui en pratiquant "une fuite en avant" par des embauches massives ou un fonctionnement dépensier en espérant que les finances suivent... 
    Concernant le projet sportif du SRA, il s'agit de construire l'effectif avec comme colonne vertébrale le centre de formation et non de vouloir monter les marches quatre par quatre entre chaque division. Enfin le maintien en Férérale1, devra nécessairement imposer une évolution du statut du SRA car le statut associatif n'est pas adapté à la gestion d'un club en voie de professionnalisation
    Deuxième condition. Avoir un projet de formation sportif pour le club. Cela implique de le construire en concertation avec les autres clubs qu'il soit sur l'Agglomération, sur le bassin de Decazeville, sur Millau et en cohérence à l'échelle de l'Aveyron. Quand cette concertation globale aura lieu ?
    Troisième condition. Avoir un fonctionnement du club transparent. Les collectivités qui apportent leur soutien seront présentes pour contrôler et vérifier l'usage des ressources et des subventions versées au club. Le président et le trésorier du club seront responsables devant les collectivités. Les collectivités seront en droit d'obtenir à leur demande un audit financier du club.
    Quatrième condition. Aucun des membres de la précédente direction du club ne pourra siéger pendant les deux ans à venir dans la nouvelle direction ou au sein du conseil de surveillance du club. Cette période sera mis à profit par les nouveaux membres du conseil d'administration pour engager toutes les poursuites judiciaires dans toutes les juridictions nécessaires à l'encontre du précédent président du club afin de vérifier, voire faire sanctionner son degré d'implication dans la déroute actuelle: Objectif zéro impunité.
     
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  • Il y a un an, au conseil municipal du 21/10/2011, j'ai officiellement fait la demande d'une telle démarche (question orale N°11-161). Car je ne supportais plus les différentes volte-faces, les différentes annonces publiques contradictoires en matière de stationnement à Rodez: nous avions de la part du Maire ou de quelques adjoints des discours à géométrie variable selon les publics en présence … Donc Bravo pour l'ouverture de ces "États Généraux du Stationnement" dont le lancement a eu lieu jeudi 15 novembre: cette démarche va réunir la population (avec les comités de quartiers), les commerçants, les usagers ainsi que les élus qui en final prendront les décisions.

     

    Depuis Janvier 2012, d'énormes progrès ont été réalisés sur le Grand Rodez par l'instauration des navettes cadencées à 0,20€ sur l'ensemble du réseau Agglobus. Il est désormais vital d'accompagner ce mouvement par la construction des parcs-relais en périphérie de ville et desservis par ces navettes. Or depuis 2009 le Maire de la Ville de Rodez a bloqué la construction du parc-relais de Calcomier alors que la ville est propriétaire du terrain ! Cela n'était ni justifié, ni logique ! Voila pourquoi je l'ai personnellement interpellé lors de la première réunion de ces "États Généraux du Stationnement". Va t'il soutenir la construction du premier parc-relais à Calcomier en 2013 ? Si je lui ai posé la question, c'est parce que j'ai entendu dire que "les arbitrages budgétaires" à venir allaient encore une fois en reporter la construction à plus tard … 

    Pourquoi mon attachement aux parcs-relais ? 

    Ils permettront d'y faire stationner les personnes qui viennent travailler en ville. Ces centaines de places libérées pourront opportunément être attribuées au stationnement des résidents ou des consommateurs/visiteurs. La ville de Rodez pourra aussi montrer l'exemple en incitant ses employés à fréquenter les futurs parcs-relais et à prendre les navettes… libérant ainsi les nombreuses places réservées au "parking des Jacobins" !

    Les enjeux sont importants : les places de stationnement en ville ne sont pas extensibles. Il faut libérer des places actuelles de stationnement pour :

    1>permettre aux résidents d'avoir un stationnement. Il y a plus de 1500 logements vides ! Si nous voulons inciter les couples et les familles à revenir en centre-ville, il faut leur permettre d'avoir un stationnement proche du domicile. Actuellement, c'est quasi impossible. D'où le réflexe généralisé des accédants à la propriété ou des familles de rechercher à se loger ailleurs…

    Un objectif de 500 nouveaux résidents en centre-ville, ce serait des centaines de places de stationnement à prévoir ! Je suis donc favorable à une "carte résidentielle de stationnement" liée au logement et à prix modique.

    2>permettre à l'activité économique en centre-ville de se maintenir ou de se développer. Nombre de consommateurs non-ruthénois, nombre de visiteurs qui ne connaissent pas la ville n'iront pas tous spontanément vers les parcs-relais. Je suis donc favorable à un stationnement facilité pour ces publics : il est techniquement réalisable que le stationnement à prix modique soit conditionné à l'acte d'achat chez un commerçant ou à la visite du patrimoine ruthénois !

    Vous comprenez donc pourquoi ces deux enjeux (accueillir de nouveaux résidents et booster le commerce) nécessitent de libérer des centaines de places occupées aujourd'hui par ceux qui travaillent en ville, d'où l'urgence de leur permettre de se garer sur les futurs parcs-relais (à construire vite !!) reliés aux navettes cadencées.

      

    Je ne suis pas un élu écologiste "anti-bagnole" ! Je dis qu'il faut privilégier l'accès au stationnement en ville pour les résidents et les consommateurs tout en dissuadant le stationnement de ceux qui viennent y travailler (sauf bien sûr les services à la personne et les livraisons).

     

    Ma démarche écologiste consiste par ailleurs à diminuer le besoin de prendre sa voiture pour aller au travail, là où des solutions de transports collectifs le permettent. C'est une manière de réduire les "bouchons" en ville ou sur la rocade quand les automobilistes sont le plus souvent seuls dans leur voiture mais tous ensemble à la même heure sur la route !. 

    Voila pourquoi, j'ai profité de cette première réunion des "États Généraux du Stationnement" pour aborder la question du covoiturage. Rodez est actuellement une des communes du Pays Ruthénois où aucune aire de covoiturage n'est prévue, où aucune activité municipale (événements culturels ou festifs,…) ne prévoit l'organisation du covoiturage pour s'y rendre… 

     

    Ces "États Généraux du Stationnement" vont être passionnants … Ne laissez pas passer l'occasion de vous exprimer !

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