• Bientôt le premier mai... Je vous propose de découvrir le titre de cet hymne qui a fait le tour du monde ...

    Le premier couplet étant trop connu, je passe au : 

     

    2°couplet:

    Il n'est point de sauveur suprême, 

    Ni dieu, ni césar, ni tribun. 

    Producteur, sauvons nous nous même ; 

    Décrétons le salut commun. 

    Pour que le voleur rende gorge ; 

    Pour tirer l'esprit du cachot, 

    Soufflons nous même notre forge ; 

    Battons le fer tant qu'il est chaud.

     

    3°couplet

    L'Etat comprime et la loi triche ; 

    L'impôt saigne le malheureux. 

    Nul devoir ne s'impose aux riches, 

    Le droit du pauvre est un mot creux.

    C'est assez languir en tutelle ; 

    L'égalité veut d'autres lois :

    Pas de droits sans devoirs, dit-elle ; 

    Egaux, pas de devoirs sans droits.

     

    4°couplet

     Les rois nous saoulaient de fumée ; 

    Paix entre nous, guerre aux tyrans !

    Décrétons la grève aux armées ; 

    Crosse en l'air et rompons les rangs !

    S'ils s'obstinent ces cannibales, 

    A faire de nous des héros, 

    Ils sauront bientôt que nos balles 

    Sont pour nos propres généraux !

     

    J'offrirai donc un brin de muguet à celle ou celui qui me le chantera ! 

    :-)



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  • Paraphrasant Clémenceau, on pourrait affirmer aujourd'hui que "le recyclage est une affaire trop sérieuse pour la laisser aux seules mains des industriels!". C'est pourtant ce qu'a fait Brice Lalonde, en 1992, en portant sur les fonts baptismaux "Éco-Emballages". 

    A l'époque les écolos bataillaient, bien seuls, pour faire évoluer les pratiques qui semblaient immuables: une seule poubelle dans les foyers pour "alimenter" des incinérateurs ou des décharges ! Il a fallu inventer le concept du "pollueur-payeur" et de la "responsabilité des producteurs" pour amener les industriels à évoluer et permettre aux citoyens de trier. Plutôt que d'être pris à contre-pied par une opinion publique qui se sensibilisait de plus en plus aux thèses écolos, les industriels ont pris les devants et créé la société Éco-Emballages. Une société privée, à laquelle l'État a confié des missions publiques !

    L'objectif de cette société était simple: soutenir financièrement les communes (ou leurs groupements) pour couvrir le surcoût que représente la collecte des déchets recyclables (la poubelle jaune en Aveyron). Et pour aider les collectivités, Éco-Emballages fait payer aux industriels une "contribution" pour chaque emballage mis sur le marché. Ainsi l'argent collecté est reversé aux collectivités pour financer la collecte et le tri des recyclables.

    Mais ce scénario vertueux tourne à la catastrophe ! La contribution payée, en amont, par les industriels ou les importateurs est faible. Trop faible ! Elle ne couvre que 40% des coûts que les collectivités ont du engager pour mettre en place des collectes et des centres de tri pour les recyclables. Résultat, ces mêmes collectivités vont chercher dans les poches des contribuables les 60% manquants pour financer les investissements nécessaires. Vous avez là, pour une bonne part, la réponse à cette question souvent entendue: "Pourquoi la taxe des ordures augmente, alors qu'on trie nos poubelles ?".

    En Aveyron, nous allons être, à partir de 2012, encore plus pénalisé ! Éco-Emballages va mettre en œuvre un nouveau barème définissant les soutiens financiers qu'elle apporte aux collectivités. Et notre département, avec le nouveau mode de calcul, va perdre entre 700.000 et 1 million € !

    Pourquoi ? Parce que le précédent barème accordait un soutien financier plus important aux départements ruraux. Avec le nouveau barème, Éco-Emballages va plus soutenir la qualité de tri dans les villes. En opposant l'urbain au rural, Éco-Emballages espère bien diviser les départements et continuer son "business" !! Souvenons nous qu'en 2009, au début de la crise financière, cette société avait perdu 70 millions € de liquidités dans les paradis fiscaux, et cela au lieu de soutenir les collectivités locales !

    Pourquoi cela continue t'il ? Nos parlementaires continuent dans l'aveuglement et le mutisme et Mr Borlo a signé, en 2010, l'agrément à Éco-Emballages pour six nouvelles années … Le même Borlo qui avait signé, en catimini, avant de quitter le gouvernement, les permis de recherche pour les gaz de schiste.

    Il y a des comportements troublants ….


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  • Le livre de Thomas Piketty "Pour une révolution fiscale" boulègue les idées reçues!

    Evidemment les férus de fiscalité n'y trouveront pas matière à s'émerveiller: la vocation de ce livre est pédagogique et il s'adresse à Madame et Monsieur Toulemonde, à ceux qui voteront en 2012 ... En effet l'auteur espère bien que son ouvrage contribuera à un débat de fond sur la refonte de la fiscalité, débat qui pourrait prendre toute sa place dans la période électorale qui s'ouvre!

    Quelques constats connus. Le système actuel n'est pas progressif mais régressif. Sur l'ensemble des prélèvements, le taux global d'imposition pèse plus sur les classes modestes et moyennes (40 à 56%) que sur les plus riches qui ne payent que 30% de leurs revenus. On est loin de l'image forte de Serge Gainsbourg brûlant les 3/4 d'un billet de 500 francs pour dénoncer le "vol fiscal"... La plupart des revenus du patrimoine échappent à la progressivité et l'essentiel des recettes fiscales provient des impôts indirects (TVA,..) qui pèsent sur tous les consommateurs accroissant l'injustice.

     Des pistes et des solutions. Je vous laisse le soin de les découvrir dans le livre de Piketty ... où il est question de fusionner l'impôt sur le revenu avec une CSG progressive, de refonte des cotisations salariales, de suppression des quotients conjugaux et familiaux, ...

     La révolution fiscale intéresse le citoyen mais aussi l'élu local  que je suis.

     En effet, depuis des années, le transfert de la charge fiscale depuis l' État sur les collectivités locales met à mal la justice sociale et territoriale. La suppression de la taxe professionnelle payée par les entreprises renforce encore plus ce phénomène.

     Alors oui, nous avons besoin d'une nouvelle politique fiscale sociale et juste ... qui n'oublie pas non plus l'approche écologique ! La taxe carbone, maladroitement ficelée par Sarkozy il y a 2 ans, devra être mise en œuvre afin de stimuler la reconversion de notre économie et d'en maîtriser les conséquences sociales. 

    Lire la suite...


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  • Il y a les inconditionnels et puis il y a ceux (celles) qui sont viscéralement "allergique".

    Je veux parler du lombricompostage.

    Mon dernier billet présentait entre autre ma petite expérience "familiale". Je dis familiale à dessein, puisque son l'installation fut l'occasion de nombreuses discussions enflammées....Je dois rentre hommage à mon ami Vincent (aujourd'hui exilé à Albi) qui a su convaincre ma famille,.. mes arguments "rationnels" ne suffisant pas !

    Ça va sentir ! Et bien non. Les lombrics font leur affaire de nos restes alimentaires en toute discrétion ! Pas d'odeur pour un lombricomposteur en fonctionnement normal. Si une odeur apparaît (cela m'est arrivé au début), cela traduit un "déséquilibre alimentaire": trop de déchets humides d'un seul coup par exemple. Il suffit alors de corriger en apportant un carton de pizza souillé et le tour est joué ! Bref, après quelques semaines de pratique, no problemo !

    Ç'est dégoutant tous ces vers ! C'est vrai qu'en ouvrant le couvercle, on découvre nos amis en pleine orgie ! Personnellement, je ne trouve pas cela repoussant mais je reconnais que le spectacle de lombrics enlacés en train de se rassasier des épluchures de pommes de terre ou des peaux de banane peut troubler certains... A vrai dire je suis fasciné par la transformation que les lombrics opèrent en silence. Ils transforment nos restes en un terreau riche et nourricier en l'espace de quelques mois... c'est magique ! 

    Ç'est sur ! les vers vont sortir du composteur et envahir l'appartement! Du calme... Au début, quand j'ai démarré, il y avait 500 grammes de vers (fournis avec le lombricomposteur). Aujourd'hui, combien sont-ils ? Des milliers assurement ! J'ai appris (sur un forum) que les lombrics appréciaient particulièrement le marc de café qui est agit sur eux comme un aphrodisiaque (ça tombe bien, nous sommes une famille de caféino-dépendants). Tout ça pour dire que la reproduction des lombrics est particulièrement stimulé ... sans qu'aucun vers ne soit jamais sorti du lombricomposteur. En fait, ils ne supportent pas la lumière et restent donc à l'intérieur. Aucun risque d'envahissement n'est à craindre !

     
    Mon quotidien de lombricomposteur est donc sans embuches ni surprises ! Je me suis muni d'un petit seau pour y recueillir les restes de repas et autres déchets pourrissables et cela afin d'éviter d'aller déranger mes "hôtes" à la fin de chaque repas. Ainsi je les "nourris" tous les 2 jours environ. Comment évacuer le compost produit ? Mes plantes (à l'intérieur et sur mon balcon) et mes voisin(e)s apprécient particulièrement ce noir amendement. J'ai rencontré un passionné de lombricompostage qui a fait des photos comparatives de deux ficus: l'un nourri au compost de lombrics et l'autre sans ce précieux auxiliaire. La différence est flagrante ! 

     
    Avancée de mes recherches et essais pratiques. 

    Première expérience. J'ai renoncé à nourrir mes lombrics de restes de viandes ou de gras. Non pas que cela soit impossible, mais il y a une production d'odeurs gênantes (à l'ouverture du couvercle seulement). Si mon lombricomposteur avait été placé dans une cave ou au garage, j'aurais poursuivi mon essai jusqu'à son terme. L'ayant installé dans ma buanderie, je m'abstiens donc d'y mettre la viande, le poisson ou le gras.

    Deuxième expérience (en cours). Quand j'ai vidé mon aspirateur, j'ai déposé le sac au milieu des épluchures dans mon lombricomposteur , pour voir... Réponse en septembre ou octobre 2011, quand je récupérerai le compost de cet étage (mon lombricomposteur est composé de 4 étages).

    N'hésitez pas à m'écrire pour me faire part de votre avis...  Il serait intéressant de créer un club de "lombricomposteurs" désireux d'échanger ensemble...


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  • Je trouve assez malsain ce qui se joue autour de l'annonce du départ du directeur de la MJC, Bruno Houlès. Un départ qui serait d'autant plus surprenant que tout le monde reconnaît publiquement le bilan positif du directeur.

    A l'origine de ce malaise, il y a bien deux discours diamétralement opposés tenus à la mairie de Rodez en l'espace de quelques jours: d'abord une annonce de départ faite à l'intéressé puis, face aux divers réactions suscitées, une prise de position publique comme quoi rien n'était décidé quant au départ du directeur !

    S'abritant derrière le fait que la décision de changer de directeur relève de l'autorité de la fédération régionale des MJC, plusieurs élues ruthénoises et le Maire nous disent qu'ils n'avaient pas pris l'initiative de pousser Bruno Houlès vers la sortie. Si c'est administrativement vrai, tout le monde sait très bien que le "payeur" et donc le décideur politique, se trouve bel et bien à la mairie de Rodez. Cela est d'autant plus vrai que le maire a personnellement pris l'initiative de proposer le poste de direction à deux autres ruthénois (un homme et une femme)!

    À ce sujet, je dois aux lecteurs de ce blog une transparence totale. 

    Le maire de Rodez a proposé de remplacer Bruno Houlès par un de mes amis! Il s'agit d'Olivier Montbazet qui s'est investi aux cotés d'Emily et de moi-même durant la campagne des élections cantonales, il y a tout juste quelques semaines !!!! Je vous laisse juger du "coup politique" ! Le maire de Rodez  remplace un directeur, apprécié de tous, par l'ami d'un écolo qui, dénonçait, il n'y a pas longtemps, les "embauches de complaisance" à la mairie de Rodez ! Comme si on voulait montrer que les écolos sont prêts à cautionner pour un copain ce qu'ils dénoncent pour les autres. Je trouve cela franchement malsain !

    Contrairement à ce que j'ai pu entendre ici où là, je rappelle donc, avec force que rien n'a été entrepris, ni par moi-même, ni par d'autres élus écologistes de Rodez ou d'ailleurs, pour solliciter une faveur ou une embauche "amie" auprès du maire de Rodez ! 

    La gestion de la MJC doit retrouver une sérénité et cesser d'être le champ clos d'enjeux non avoués: on se souvient, à ce sujet, des prétextes lamentables qui avaient conduit à l'éviction de Olivier Montbazet et Chantal Combelles lors du renouvellement du Conseil d'Administration en décembre dernier.

    Il est nécessaire que Bruno Houlès puisse poursuivre, à Rodez, son travail.  Il faudra que ce soit pour mettre en œuvre un projet culturel partagé par les élus ruthénois et le Conseil d'Administration de l'Association LARC. Il faudra que ce soit dans le respect des valeurs de la fédération des MJC. Le fort engagement des bénévoles et du personnel de la MJC, les attentes des adhérents et du public méritent bien cela ! 


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