• Résumé en un clin d'oeil de la situation
    • L’assainissement est une compétence de l’Agglo. La STEP (Station d'Epuration) principale est à Bénéchou (Olemps). Budget assainissement = 5 Millions €.
    • Les boues sont le sous-produit de l’assainissement des eaux usées des particuliers et des industries agro-alimentaires: 10.000 T sont produites annuellement dont la moitié par les industries.
    • Les particuliers payent en fonction de leur consommation (1,6€/m3) et les industriels en fonction de la charge polluante de leurs effluents.
    • Suite à la fermeture du Burgas, une part importante des boues sera compostée de manière temporaire (plusieurs années) à Narbonne.
    • En complément, le traitement actuellement prévu dans une optique court terme est la valorisation directe par épandage en agriculture qui revient moins cher.
    • Les boues produites sont mélangées à de la chaux. Leur épandage dans les champs est soumis à des autorisations et des contrôles stricts et réguliers.
    • En 2009, l’épandage concernait 15 communes, 19 agriculteurs et 320 ha.
    • En 2009, le traitement des boues fut réalisé à 48% par épandage agricole (39€/T), à 14% par compostage (70€/T) et à 37% par mise en décharge au Burgas (35€/T).
    • Afin d'accroître l’épandage et de tester l’éventuelle production d’odeurs autour du site de Bénéchou un essai grandeur nature sera réalisé avec des boues qui seront stockées en tas pendant 6 mois.
    • L’incinération des boues, prévue initialement, a été abandonnée suite aux oppositions des riverains, des Verts et à la faillite du porteur de projet. Le programme électoral ruthénois signé entre nos partis politiques stipule  le non-recours à l’incinération des boues ou des déchets.
    • Le traitement prévu dans une optique moyen terme est le co-compostage des boues et des déchets verts dans une enceinte confinée, à construire en aval de la station, afin de ne plus les transporter à Narbonne.
    La Gestion des boues : ma prise de position

    Mes trois convictions
    • Méthode de travail : transparence et concertation
      Il est trop tôt pour envisager de lancer un investissement type compostage (ou autre) sur une commune de l’Agglo, au vu des résistances politiques et des incertitudes sur les nuisances (odeurs,...) qu’il faut démystifier, d’où l’importance du travail de communication et de partage d’information (Les documents divers, les bilans agronomiques sont disponibles sur simple demande à l’Agglo, service assainissement).
    • Stockage et Épandage
      Quel que soit le mode de traitement à adopter dans le futur, l’Agglo à intérêt à maintenir, à accroître et améliorer la valorisation de ses boues par épandage agricole d’où l’importance d’une politique de stockage et d’amélioration de la qualité.
    • Qualité des effluents
      La qualité de nos boues, et donc leur valorisation, est fonction de la qualité des effluents entrants. Ces derniers sont à surveiller car certains polluants pourraient nous porter préjudice, nous privant de valorisation et alourdissant la facture économique. D’où l’importance du travail de prévention en amont des rejets.
    Ma ligne de conduite pour 2010
    • Faire émerger les points d’accord entre Olemps & l’Agglo
      Nous avions buté en 2009 sur des “blocages” de part et d’autre. Mon travail (en lien étroit avec le travail fait par Dominique) consiste à trouver des convergences entre les deux collectivités :
      -> le protocole d’essai de stockage est rédigé et signé par les 2 collectivités,
      -> la notion de sécurité juridique demandée par Olemps pour garantir que l’éventuelle future plate-forme ne devienne pas une plate-forme départementale trouve un certain écho à l’Agglo depuis les déboires vécus au Burgas,
      -> l’inclusion du projet d’éventuelle future plate-forme de compostage peut être cohérent avec les aménagements autour de la rivière Aveyron ainsi que dans la négociation de notre Agenda 21,
      -> l’assainissement du Vieil Olemps pourrait faire l’objet d’une programmation avancée.
    • Démarrer notre essai de stockage de Mai à Octobre
      Suite à la réunion publique d’avril à Olemps organisée par le président de l’Agglo et après plusieurs mois d’essai, nous devrions être en mesure de savoir si une zone de stockage est viable sur le site de la STEP ou en aval.
      Ainsi, en fin d’année 2010, en cas de réussite, nous pourrions lancer les études pour un hangar permettant de stocker plusieurs mois de production, ce qui permettrait d’espérer une valorisation accrue (50 ou 70%?) par épandage en 2011 et après...
    • Démarche Qualité des effluents rejetés dans le réseau
      -> Notre démarche sur le Chrome :
      La présence de chrome dans nos boues est vraiment faible, ce qui permet leur épandage en agriculture.
      Nous souhaitons toutefois la réduire de manière à anticiper une demande éventuelle des agriculteurs ou une évolution réglementaire. Enfin cela est aussi nécessaire dans l’optique future du compostage.
      Deux industriels rejetant dans nos réseaux ont été identifiés et travaillent à trouver des solutions pour 2010...

      -> Plaquette d’information :
      Les services de l’Agglo ont imaginé une plaquette à distribuer avec les factures d’assainissement afin de sensibiliser les particuliers aux rejets de toxiques (acides, solvants, huiles de vidange, ...) dans les égouts.

      -> Prévention des déchets toxiques :
      Dans le cadre de la politique de prévention des déchets toxiques qui fait partie du programme quinquennal signé avec l’Ademe, nous devrons faire en 2010 un diagnostic sur les sources possibles d’évitement, afin de déterminer pour 2011 les actions les plus pertinentes.

      -> Analyses à faire sur les polluants médicaux :
      Je souhaite progresser en ce domaine. Il s’agirait de pratiquer des analyses de recherche de polluants d’origine médicale dont nous aurions au préalable dressé la liste. Cela n’est pas demandé par la réglementation mais fait partie des interrogations de nombreux agriculteurs et citoyens.

     


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  • Conseil d'agglo du 18 mai.

    Pour un changement de stratégie.
    On parle dans la note soumise au conseil d’agglomération de 700.000€ annuels versés au titre de la promotion de l’Aveyron pour l’année 2009 et de 480.000€ pour le premier semestre 2010, sommes versées par l’ Agglo, le CG12 et la CCI.
    Pour notre seule collectivité cela représente donc la somme de 400.000€ environ pour ces 18 mois. Tout cela normalement, je le répète, pour la promotion et le développement de notre territoire.
    Cela reste à voir !

    J’ai demandé à deux amis anglais de me rechercher les écrans promotionnels consacrés à Rodez et développés par Ryanair sur son site internet... C’est consternant !
    Sur 18 campings présentés, 6 sont hors département et 1 seul sur le Grand Rodez à Campéole...
    Sur les résidences haut de gamme, en tapant “Rodez” vous avez la surprise de découvrir aucune offre sur le Grand Rodez (même pas le Château de Labro !) et 70% des offres sont hors Aveyron. Renseignement pris, les résidences qui figurent sur le site ont acheté un espace promotionnel sur le site de Ryanair....
    Pour les chambre d'hôtes, le site n’en connaît qu’une autour de Rodez et elle est située à ... Entraygues !
    Ainsi la société Ryanair nous fait payer cher pour une pseudo promotion de notre territoire et propose par contre des offres concurrentes pour les départements voisins !
    Et c’est en fouillant péniblement sur le site que le touriste anglais découvrira 9 pages à télécharger sur Rodez. Par contre le touriste est prévenu: “Rodez est un préfecture provinciale et la vie nocturne n’est pas aussi trépidante qu’à Ibiza...” le décor est planté ! Si vous voulez manger des spécialités de poisson portugaises, le site vous envoie au restaurant “le lion d’or” fermé depuis 4 ans ! La dernière mise à jour du site date du 1° novembre 2007 ... NO COMMENT !

    Nous payons depuis toujours pour de la promotion, alors que c’est du bidon !
    Je demande donc que pas un seul centime ne soit versé par cet avenant n°3 avant que Ryanair nous fasse une proposition nouvelle d’un véritable outil de promotion de notre territoire.

    Vous allez dire que je suis naïf et qu’il faut considérer que ces sommes sont un moyen pour soutenir une ou deux lignes internationales (Rodez-Londres et Rodez-Dublin) afin d’attirer des touristes sur le Grand Rodez et l’Aveyron: cet argent  serait donc un investissement pour notre développement.
    Mais que nous rapporte les 70.000 voyageurs des lignes Ryanair ?
    Pour 1€ dépensé en marketing, les retombées touristiques seraient de 6€ pour le département et 7€ pour la région. Je demande à voir !
    Par contre avec l’afflux d’investisseurs anglais, tous les aveyronnais ont bien perçu la hausse de l’immobilier et la plus grande difficulté d’accéder au foncier pour ceux qui veulent acheter: c’est un comble, l’argent public injecté pour attirer les touristes a rendu plus difficile le parcours de nos accédants à la propriété !

    Où est la limite et que se passerait-il en cas de chantage du type de celui qui a eu lieu à Pau (contre Tarbes) et qui nous "pend au nez" avec l'ouverture prochaine de l’aéroport à Brive ?
    Sur ce dossier, c'est assez affolant, on ne maîtrise rien mais pour autant on nous dit que l'on n'a pas le choix: il faudrait continuer dans la voie déjà tracée d’un développement et d’une diversification du “low cost”, c’est à dire plus uniquement centré sur Ryanair. Attention casse-cou ! Il nous faut anticiper et avoir une vue à moyen terme du transport aérien. Les coûts du kérosène qui montent et monteront inexorablement poussent à l’évolution vers des plus gros porteurs qui nous sont inaccessibles au vu de la trop faible longueur de notre piste d'atterrissage... Le prix de l’énergie va par ailleurs pousser le prix du billet à la hausse. Nous irons vers une contraction du marché et non pas vers une explosion comme le supposait nos prédécesseurs !

    Il nous faut avoir une réflexion stratégique sur l’avenir du transport aérien adaptée à notre territoire. A mes yeux, la stratégie à la portée de nos finances, de notre territoire et de nos intérêts est de conserver une activité aérienne de “niche”, centrée sur les destinations vitales pour notre économie, à savoir Paris et Lyon. Finissons-en avec les destinations dites “low cost” qui sont en réalité des “high cost” pour notre collectivité. Et redistribuons nos moyens pour réfléchir plutôt à une baisse des coûts du billet vers Paris ou Lyon (un avion à hélices est plus économique qu’un à réacteur,...), ce sera bien plus bénéfique pour notre économie locale.
    Notre réflexion stratégique serait bien utile si nous la menions en parallèle avec l’élément majeur qui pourrait bouleverser la donne des transports dans quelques années: l’arrivée à 1h30 de Rodez du TGV et l’ouverture vers le Nord ou le Sud des déplacements à grande vitesse. Positionnons notre territoire dans ce sens plutôt que d’alimenter les puits sans fond du déficit de l’aéroport.


    Enfin se pose un réel problème de gouvernance, de cohérence et de transparence.
    D’abord se pose la question de la DSP renouvelée à la SEM Air 12. Pourquoi a t-on eu qu'une seule réponse à l'appel d'offres ? Je pose la question de savoir si le cahier des charges n’a pas été rédigé de manière à ce qu’il n’y ait qu’une seule société en mesure de répondre, la SEM Air 12 ?  Car on nous dit aujourd’hui que pas grand monde est intéressé pour assurer la gestion, alors que l'an dernier on nous présenté ici même la nécessité de recapitaliser la SEM Air 12 pour qu’elle soit “plus musclée” face à concurrence...! Voila une argumentation à géométrie variable !

    Ensuite se pose la question de la direction de la SEM. Malgré les erreurs stratégiques (doublement de la fréquentation à 300.000 voyageurs par an, malgré les déficits qui se creusent liés aux investissements démesurés,...) la direction de la SEM reste immuable et toujours “aux manettes”, sans remise en question. Le bateau prend l’eau mais ni le cap ni le capitaine ne changent... C’est surréaliste !

    Enfin se pose la question du pouvoir dans la SEM Air 12 et de la relation avec le Syndicat mixte. Personnellement, je pense que ce couple à trois que constitue le syndicat mixte ne peut pas fonctionner car il existe une alliance objective de 2 protagonistes contre l’agglo. Demander à la Région de prendre sa place est donc une bonne chose, même si je doute qu’elle y vienne ! En attendant, le cache-sexe que constitue la SEM Air 12 permet au syndicat mixte de s’affranchir des contraintes de la gestion publique: ce fut à mes yeux la porte ouverte à toutes les dérives et toutes les incohérences que nous constatons aujourd'hui. Il nous faut assainir cette situation et revenir à une gestion en directe par le Syndicat Mixte.

    Mes trois propositions se résument donc à:
    1> signature de l’avenant semestriel conditionné à une réelle proposition de promotion de notre territoire par Ryanair,
    2> une étude stratégique sur la desserte de notre territoire et le recentrage de l’activité de l’aéroport sur les lignes parisienne et lyonnaise en faisant baisser le prix du billet,
    3> arrêt de la SEM Air 12 et reprise de la gestion par le Syndicat Mixte élargi à la région midi-pyrénées.

    En attendant, et par mesure d’économies immédiates, éteignons les lumières qui éclairent le parking toute la nuit....

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  • Intervention de Claudine Bonhomme au conseil municipal du 09/04

          Cette délibération nous propose non pas un transfert mais la fermeture de l'école F. Fabié puisque les élèves se répartiront sur les deux écoles citées dans la délibération mais aussi sur bien d'autres écoles. S'il s'agissait de transfert, ce serait tous les enseignants et tous les élèves qui se déplaceraient dans les mêmes locaux .
        La priorité de l'équipe municipale donnée à l'éducation risque fort d'être ternie par cette fermeture qui peut être évitée.

    Le groupe des élus Verts ne peut pas assumer cette proposition qui s'avère:
        - une décision contraire à l'accord électoral passé entre les différents partis politiques en début de mandat qui prévoyait la  réhabilitation des trois écoles St Félix ,Calcomier, F Fabié.
        - une décision qui a été prise en l'absence d'organisation d'une conférence des écoles inscrite elle aussi  dans l'accord et qui aurait permis à l'ensemble des acteurs de l'éducation de travailler sur l'avenir des écoles de Rodez mais aussi de la communauté d'agglomération.
        - une décision qui a été prise en l'absence de travail en amont entre conseillers municipaux et que nous avons apprise par la presse.
        - une décision contraire aux déclarations de M le Maire qui rappelait que notre équipe était favorable aux petites écoles de quartier (de 100 à 150 enfants ) plus propices au travail de qualité.
        - une décision qui est dans la continuité du choix initié par Marc Censi de ne point réhabiliter cette école pour pouvoir la fermer quand on l'estimerait trop vétuste.

        M le Maire vous allez nous dire que le nombre d'élèves dans cette école diminuait chaque année ; pourtant il est resté stable ces dix dernières années malgré l'absence de rénovation de l'école et encore en septembre il y avait 106 élèves sans compter les enfants de CLIS.
    Ce que la population de Rodez n'a pas vu et que vous n'avez pas vu c'est que cette ancienne Ecole d'Application de l'Ecole Normale s'est transformée tout naturellement en école de quartier.
        M le Maire vous nous dites que les frais de fonctionnement de cette école sont gigantesques  mais il n'a pas été recherché comment, dans ces trois bâtiments, il serait possible de se réorganiser pour dépenser moins.
        M le Maire vous justifiez cette fermeture par la préservation de l'environnement du fait d'une consommation énergétique excessive mais allez vous fermer pour autant  la mairie  qui dépense 349 KW/H m2/an ?
        M le Maire vous nous dites que l 'école Fabié est vétuste et dangereuse pour les enfants  mais au dernier conseil d'école de l'école Cambon la représentante de la mairie s'est alarmée à propos des nuisances causées par l'antenne relais de la CCI (mesures de 2009)
        M le Maire vous nous dites qu'il n'est pas possible de faire faire des travaux dans ces locaux qui n'appartiennent pas à la ville mais vous n'avez pas cherché à renouveler la convention avec le Conseil Général alors que vous avez là un terrain gratuit et extraordinaire sur le coté Sud Est du centre ville.
        M le Maire vous nous dites qu'il est impossible d'effectuer des travaux par tranche dans cette école; confiez ce projet de réhabilitation à un bon architecte et vous verrez qu'il n' y a plus d'impossibilité! 
        M le Maire vous nous dites que les écoles Cambon et Foch vont accueillir sans difficulté les élèves de F Fabié mais ce déplacement d'élèves va créer une augmentation du nombre d'enfants par classe qui va surement convenir au ministère de l'Éducation Nationale (moins de poste d'enseignants) mais sans doute beaucoup moins aux parents et aux enseignants et par la même aux enfants.

        Nous refusons la fermeture d'une véritable école de quartier alors que sur les dix écoles de la ville seulement 5 sont véritablement des écoles de quartier ( Flaugergues, St Félix, Ramadier, Gourgan et F Fabié).  En effet, ces écoles ont un recrutement à plus de 80% d'enfants du quartier.
        C'est bien de prévoir une école à Bourran pour des élèves qui arriveront dans quelques années  mais préoccupons nous d'abord de ceux qui sont bel et bien là et qui habitent la ville: ceux de Fabié .
    Ces enfants vont à l'école à pieds et de façon autonome, par quel moyen de transport iront-ils vers les autres écoles? En voiture?
     
        Dans ce dossier notre désaccord porte essentiellement sur le devenir de l'école F Fabié mais aussi sur le processus de prise de décisions au sein de cette municipalité. 
    Nous tenons à réaffirmer l'importance du débat démocratique en interne et de la  participation des citoyens par rapport aux décisions municipales seule condition pour se les approprier.
        Une conférence des écoles de Rodez va enfin avoir lieu mais quelle pertinence aura-t-elle si nous votons cette délibération qui bloque à tout jamais le sort de l'école Fabié.
        C'est pourquoi nous vous demandons encore une fois de sursoir à cette décision en attendant les conclusions de la conférence de écoles et de débuter concrètement les négociations de convention avec le conseil général sur la base d'un véritable projet  chiffré de réhabilitation.

        M le Maire vous comprendrez que, pour toutes ces raisons autant sur le fond que sur la forme je vote contre cette délibération .

    ____________________________

    J'avais donné ma procuration à Claudine Bonhomme, étant absent ce jour là !
    ____________________________

    Retrouver mon billet à propos de la pétition de la FCPE concernant le démantèlement du service public d'éducation


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  • 27 Avril : concernant la traversée de camions de déchets dans le village de Sébazac.
    Mrs Geniez  et Drillin, lors d'un point presse, ont interpellé les écologistes sur la situation désastreuse vécue par les habitants de Sébazac.

    Dès 2004, les Verts du Pays ruthénois se sont exprimés contre l'implantation de Véolia à cet endroit justement à cause de la traversée des camions dans le village, intervenant aussi bien en conseil d'agglo que lors de l'enquête publique pour refuser cette solution. Extrait d'un PV du conseil d'agglo du 17/12/04: "Mme CARLIN (élue Verte) exprime son désaccord sur le choix du site de ce centre de tri car étant situé aux portes de Sébazac. Un positionnement de celui-ci dans une zone industrielle plutôt qu’à proximité d’un futur lotissement lui aurait semblé plus adapté.  Elle rappelle, de plus, tout comme cela a été mentionné par les associations que le trafic de camions, en journée, généré par cette activité va polluer le village."

    Le reproche fait aujourd'hui aux politiques concernant leur manque d'anticipation ne s'applique pas aux écologistes. Nous aurions bien aimé,dès 2004, recevoir un soutien de tous ceux qui aujourd'hui s'émeuvent et nous critiquent: ce ne fut pas le cas !

    En Décembre 2009, les élus verts membres du Sydom ainsi que plusieurs élus de l'Agglo ont demandé lors du conseil syndical de décembre de limiter le passage des camions dans le village de Sébazac aux seuls véhicules de l'Agglo. C'est le président du Sydom qui n'a pas accédé à cette demande et a préféré lancer un appel sur la base d'un tonnage beaucoup plus important (24.000T) avec les conséquences néfastes pour le village que l'on voit aujourd'hui. La préfète de  l'Aveyron, en toute logique, a annoncé qu'elle limiterait le tonnage à 17.000T (soit à la tonne près le poids des déchets produits par l'agglo)...

    Mrs Geniez  et Drillin sont tout à fait libres de critiquer le Sydom mais ne visent ils pas plutôt à travers leurs attaques à atteindre le directeur du Sydom qui se trouve être leur principal opposant politique au conseil municipal d'Onet ?

    Concernant le choix du quai de transfert provisoire de Sébazac. Le quai est provisoire puisque la préfète ne l'autorise que pour 1 an et demi: l'arrêté dit précisément le 31.12.2011 !
    le quai est provisoire parce que le Sydom a engagé les démarches pour créer un quai définitif dans une zone d'activité (Arsac), propriété actuelle de l'Agglo.

    Les procédures pour créer un quai de transfert définitif ont été simplifiées par le gouvernement. Dans le même temps, l'engagement conjoint pris par le Sydom et l'Agglo est de faire de ce quai définitif une vitrine environnementale et d'avoir une concertation exemplaire avec les industriels riverains et les élus de la commune concernée, Sainte Radegonde.

    Les Verts du Pays Ruthénois ne remettent pas en cause la capacité du Sydom, de l'Agglo, de la commune de Ste.Radegonde et des industriels riverains de mener à bien ce projet nécessaire mais restent vigilants à ce que les délais soient tenus !

    Concernant la proposition de construire un quai de transfert dans la friche "Balard".
    A l'entrée de la commune d'Onet, sur la route de Séverac se trouvent les anciens entrepôts Balard aujourd'hui fermés. La semaine dernière, alors que les Sébazacois étaient en plein désarroi, Mrs Geniez  et Drillin, maire et premier adjoint ont proposé, au nom de la solidarité, ce terrain désaffecté pour y installer le quai de transfert que les sébazacois ne veulent pas chez eux. C'est un faux espoir d'évoquer cette solution car cette friche appartient à un propriétaire privé qui n'a manifesté aucune envie de construire un tel quai sur sa propriété ! Evoquer une expropriation future constitue aussi un faux espoir car cela nécessitera plusieurs années de procédure, alors que le quai doit être opérationnel le 17 mai: c'est d'ailleurs pour cette raison que la fausse "bonne solution" a été abandonnée il y a 2 mois quand M. Drillin en avait parlé en bureau d'agglo !

    Signalons enfin que la zone d'Arsac, où se négocie actuellement l'implantation d'un quai définitif, est parfaitement desservie par la voie ferrée pour un éventuel transport par rail des déchets !



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  • Le Sydom avait confié à un bureau d’études le soin

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    d’étudier différents scénarios de traitement des déchets ménagers pour répondre à la fermeture des sites d’enfouissement du Burgas en 2010 et de Solozard en 2020.

    Il était aussi question de repérer des localisations possibles pour implanter un futur centre d’enfouissement ou un bioréacteur.

    Un premier rapport de synthèse vient d’être remis aux collectivités et aux associations aveyronnaises, afin de recueillir leur avis, avant que le Sydom ne se prononce dans les semaines à venir.

    L’étude porte en fait sur 2 modes de traitement: le bioréacteur ou le PTMB couplé à un centre d’enfouissement des ultimes.

    Disons de suite que quel que soit le mode choisi, nous ferons un bond technologique et qualitatif  gigantesque ! A titre d’exemple, nous diviserons par 4 les émissions de gaz à effet de serre avec un bioréacteur et par 7 avec un PTMB méthaniseur.

    Un bioréacteur
    est un centre d’enfouissement amélioré. Cela fonctionne par exemple à Graulhet (gestion publique par Trifyl) ou à Montech (gestion privée par la Drimm). L’ avantage de ce mode de traitement est son coût d’investissement et de fonctionnement inférieur à tous les autres modes. L’ inconvénient à mes yeux sera la difficulté de trouver un terrain de 100 ha dont l’image publique reste associé à la “décharge” et dont la valorisation matière est presque nulle.

    Les PTMB par compostage ou méthanisation consiste à “sur-trier” dans une enceinte confinée les poubelles noires pour en extraire le plus possible de matière valorisable (métaux, papiers, plastiques et la fraction fermentescible qui est compostée ou méthanisée). Ces modes de pré-traitement peuvent être implantés sur une zone industrielle (5 ha). Les refus du pré-traitement sont transportés dans un centre d’enfouissement (40 ha) qu’il faudrait trouver dans un périmètre proche du PTMB. Les coûts d’investissement et de fonctionnement des PTMB sont plus élevés qu’avec le bioréacteur, mais l’acceptabilité et la mise en œuvre des PTMB sont plus faciles.

    C’est là l’avantage de cette formule qui permettrait de séparer en 2 temps la construction de notre filière aveyronnaise de traitement. A l’échelle de 4_5 ans, nous pourrions mettre en œuvre un PTMB, tout en continuant à externaliser nos déchets ultimes. Ensuite, à l’échelle de 10 ans, nous pourrions ouvrir un centre d’enfouissement des ultimes dont l’acceptabilité serait facilitée par l’expérience de qualité de service observée sur le PTMB.

    Voila les scénario que j’aimerais débattre avec vous !

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