• Le Sydom avait confié à un bureau d’études le soin

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    d’étudier différents scénarios de traitement des déchets ménagers pour répondre à la fermeture des sites d’enfouissement du Burgas en 2010 et de Solozard en 2020.

    Il était aussi question de repérer des localisations possibles pour implanter un futur centre d’enfouissement ou un bioréacteur.

    Un premier rapport de synthèse vient d’être remis aux collectivités et aux associations aveyronnaises, afin de recueillir leur avis, avant que le Sydom ne se prononce dans les semaines à venir.

    L’étude porte en fait sur 2 modes de traitement: le bioréacteur ou le PTMB couplé à un centre d’enfouissement des ultimes.

    Disons de suite que quel que soit le mode choisi, nous ferons un bond technologique et qualitatif  gigantesque ! A titre d’exemple, nous diviserons par 4 les émissions de gaz à effet de serre avec un bioréacteur et par 7 avec un PTMB méthaniseur.

    Un bioréacteur
    est un centre d’enfouissement amélioré. Cela fonctionne par exemple à Graulhet (gestion publique par Trifyl) ou à Montech (gestion privée par la Drimm). L’ avantage de ce mode de traitement est son coût d’investissement et de fonctionnement inférieur à tous les autres modes. L’ inconvénient à mes yeux sera la difficulté de trouver un terrain de 100 ha dont l’image publique reste associé à la “décharge” et dont la valorisation matière est presque nulle.

    Les PTMB par compostage ou méthanisation consiste à “sur-trier” dans une enceinte confinée les poubelles noires pour en extraire le plus possible de matière valorisable (métaux, papiers, plastiques et la fraction fermentescible qui est compostée ou méthanisée). Ces modes de pré-traitement peuvent être implantés sur une zone industrielle (5 ha). Les refus du pré-traitement sont transportés dans un centre d’enfouissement (40 ha) qu’il faudrait trouver dans un périmètre proche du PTMB. Les coûts d’investissement et de fonctionnement des PTMB sont plus élevés qu’avec le bioréacteur, mais l’acceptabilité et la mise en œuvre des PTMB sont plus faciles.

    C’est là l’avantage de cette formule qui permettrait de séparer en 2 temps la construction de notre filière aveyronnaise de traitement. A l’échelle de 4_5 ans, nous pourrions mettre en œuvre un PTMB, tout en continuant à externaliser nos déchets ultimes. Ensuite, à l’échelle de 10 ans, nous pourrions ouvrir un centre d’enfouissement des ultimes dont l’acceptabilité serait facilitée par l’expérience de qualité de service observée sur le PTMB.

    Voila les scénario que j’aimerais débattre avec vous !

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