• Les vacances sont finies et je reprends donc mon activité sur ce blog !

    J'ai été surpris cet été par la "une" provocatrice "TAXEZ-NOUS !". Nos patrons et autres contribuables "super riches" seraient ils, eux aussi, touchés par la grâce de ce milliardaire américain dont j'ai oublié le nom et qui déclarait vouloir donner la moitié de sa fortune ? Pas si vite ! En France, nos riches sont plutôt adeptes du "pourboire" : Ok pour se faire "taxer", mais  raisonnablement …. Madame Bettancourt, signataire de l'appel, ne nous dit pas si elle va rendre les cadeaux fiscaux de son ami Nicolas !

    Mais ma surprise a fait place à la colère quand j'ai entendu le premier ministre présenter son plan de rigueur.

    C'était donc ça !  Faire croire, par une campagne médiatique, que les "super riches" étaient "super solidaires dans l' effort" pour faire passer la pilule des accroissements de taxes auprès de l'ensemble des contribuables ! 

    Le pouvoir ne recule devant aucune manipulation médiatique pour sauver ses intérêts.

    Je dis "sauver ses intérêts" car  je pense que face au creusement des inégalités sociales, face à la pauvreté croissante, l'exaspération des citoyens devrait  amener à une remise en cause du modèle de production/répartition des richesses. Une révolution fiscale est nécessaire (voir mon article du blog concernant le livre de Piketti). Une révolution qui rende l'impôt progressif  car aujourd'hui les plus riches sont proportionnellement moins imposés que les "classes moyennes". Une révolution qui introduise une dimension écologique à la fiscalité pour réorienter la consommation et l'économie et soutenir la reconversion de notre industrie et de notre agriculture. 

    En même temps, je suis inquiet. La campagne médiatique "Taxez-nous!" est portée par un hebdo "de gauche" (le nouvel obs). Comme si (une partie de) "la gauche" volait au secours du système !!! L'alternance politique en 2012 n'aurait aucun sens, à mon avis, s 'il s'agissait de "changer le personnel" pour qu'au fond rien ne change économiquement ou fiscalement !

    Bien plus qu'une obole de richissimes ou qu'un "rabotage" des niches fiscales, il nous faut une révolution fiscale … Vivement la campagne électorale qu'on parle de tout cela !



    votre commentaire
  • Je publie sur mon blog une lettre de Jean Malié, envoyée à Europe-Écologie-Les Verts:

    Je voudrais que vous transmettiez à Madame Eva JOLY tous mes compliments pour sa déclaration proposant que le défilé du 14 juillet ne soit plus militaire. Cette idée me parait rejoindre l'initiative prise par la Ligue des droits et le Pacte Citoyen de manifester partout, à l'occasion de cet anniversaire notre attachement à la République Française de plus en plus défigurée, dérivant de plus en plus vers une monarchie despotique.

    Si nous marquons bien la prise de la Bastille il faudrait que les corps constitués qui condamnent cette idée et reprochent à Eva Joly d'ignorer notre histoire se livrent à une petite révision sur le sens à attacher à cette démarche des Parisiens en 1789. Ont-ils réfléchi à la place qu'occupaient alors ce que nous appelons les forces de l'ordre : armée, maréchaussée, etc. ? Soyons gentils pour eux : disons simplement qu'ils n'étaient pas aux côtés du peuple de Paris ce jour-là ! Nous commémorons donc un évènement qui ne devait rien à l'armée…sauf des coups de canon. Ce n'est pas l'anniversaire de fin de guerres où des militaires ont pu se distinguer, tels que le 11 novembre ou le 8 mai.

    Alors, Messieurs les censeurs un peu de sérieux : vous dites tenir aux valeurs de la République ; moi aussi : mais sous une même étiquette mettons nous le même produit ?

    Mais Jaurès a dit cela mieux que moi : .. " Eh bien ! nous aussi nous avons le culte du passé. Mais la vraie manière de l'honorer ou de le respecter, ce n'est pas de se tourner vers les siècles éteints pour y contempler une longue chaîne de fantômes : le vrai moyen de respecter le passé, c'est de continuer, vers l'avenir, l'oeuvre des forces vives qui, dans le passé, travaillèrent." ....."...C'est en allant vers la mer que le fleuve est fidèle à sa source."

    Madame Joly encore une fois merci !

    Jean Malié


    votre commentaire
  • Cette année le feuilleton estival des restrictions d'eau se joue au printemps !

     La situation des nappes est très préoccupante et huit départements ont déjà pris des mesures de restriction sur les consommations d'eau. Cette situation est le résultat de plusieurs années de déficit pluviométrique mais aussi des prélèvements excessifs que les pluies ne permettent plus de compenser : le changement climatique et les prélèvements épuisent la ressource !

    Cette situation est due à notre inconséquence et notamment au choix qui a été fait d’irriguer massivement le maïs, une plante tropicale aux besoins en eau exorbitants. Dans le bassin hydrologique "Adour Garonne" (l'Aveyron en fait partie), l’irrigation représente jusqu’à 80 % de la consommation d’eau en été. Les leçons de la sécheresse de 2003 n’ont pas encore été tirées: elle avait coûté 590 millions d’euros à l’agriculture selon l’INRA. Pour éviter ces catastrophes il faut évoluer vers des pratiques agricoles moins dépendantes de la ressource en eau. La logique voudrait que l'on adapte les activités au changement plutôt que tenter désespérément de modifier le milieu. Premièrement, les créations de réservoirs d'eau ne devraient être envisagées que lorsque toutes les solutions permettant d'économiser l’eau ont été mises en œuvre. Et deuxièmement, on pourrait déterminer les volumes maximum prélevables dans le milieu. Les irrigants seraient amener à "jouer collectif" en s’organisant pour se répartir ces volumes d'eau. Or c’est la politique inverse qui est menée !

    Le département de l'Aveyron, s'il n'est pas encore touché par les mesures de restriction, est néanmoins concerné par le débat sur les réserves d'eau. L'Aubrac, les Causses autour de Séverac, le Lévezou sont de vrais "châteaux d'eau". Il est à craindre qu'avec la sécheresse actuelle qui se profile déjà en Midi-Pyrénées le "serpent de mer" du barrage de Vimenet (projet à ce jour avorté) réapparaisse ! Mais quel en sera son promoteur ? Le Conseil Général ? Une chambre d'agriculture ? Un politique "visionnaire" ? Le lobby des maïsiculteurs ? La préfète de l'Aveyron ?  

    Je parie que d'ici l'été, nous aurons la réponse !


    votre commentaire
  • Mais qu' a donc piqué un écolo pour proposer de s'éclaircir la voix en chantant l'Internationale? Tel pourrait être, en résumé, la synthèse de trois messages reçus suite à mon billet du 1°mai
    D'abord, cet hymne a vraiment une portée universelle et passe de siècle en siècle avec autant de force et de puissance. A l'heure de l'omniprésence
    médiatico-cathodique, des béatifications pontificales, de la politique-spectacle ces paroles résonnent particulièrement: "Il n'est point de sauveur suprême, Ni dieu, ni césar, ni tribun. Producteur, sauvons nous nous même...".

    Ensuite, je trouve ces paroles bien décapantes vis à vis de la gauche. Cet hymne synonyme d'émancipation a servi de ciment au socialisme Étatique ! Au moment où des millions de personnes le chantaient, les partis communistes confisquaient le pouvoir avec les conséquences que l'on connaît...

    Enfin, cet hymne, évoque évidemment pour moi, la "Commune de Paris"! Cette trop courte parenthèse de notre histoire porte en elle un espoir et des concepts politiques qui me semblent incontournables tels que l'autogestion ou la démocratie participative...  C'est une période historique qui est souvent associée à Karl Marx... Personnellement, je n'oublie pas non plus son gendre, Paul Lafargue, l'auteur du "Droit à la paresse". Sa critique radicale de l'aliénation par le travail et de la surproduction/surconsommation est un des fondements de la pensée écolo !

    Ce court pamphlet est revigorant et sa lecture réjouissante !

    Allez pour le coup, vous reprendrez bien un petit coup d'Internationale.... 


    votre commentaire
  • Bientôt le premier mai... Je vous propose de découvrir le titre de cet hymne qui a fait le tour du monde ...

    Le premier couplet étant trop connu, je passe au : 

     

    2°couplet:

    Il n'est point de sauveur suprême, 

    Ni dieu, ni césar, ni tribun. 

    Producteur, sauvons nous nous même ; 

    Décrétons le salut commun. 

    Pour que le voleur rende gorge ; 

    Pour tirer l'esprit du cachot, 

    Soufflons nous même notre forge ; 

    Battons le fer tant qu'il est chaud.

     

    3°couplet

    L'Etat comprime et la loi triche ; 

    L'impôt saigne le malheureux. 

    Nul devoir ne s'impose aux riches, 

    Le droit du pauvre est un mot creux.

    C'est assez languir en tutelle ; 

    L'égalité veut d'autres lois :

    Pas de droits sans devoirs, dit-elle ; 

    Egaux, pas de devoirs sans droits.

     

    4°couplet

     Les rois nous saoulaient de fumée ; 

    Paix entre nous, guerre aux tyrans !

    Décrétons la grève aux armées ; 

    Crosse en l'air et rompons les rangs !

    S'ils s'obstinent ces cannibales, 

    A faire de nous des héros, 

    Ils sauront bientôt que nos balles 

    Sont pour nos propres généraux !

     

    J'offrirai donc un brin de muguet à celle ou celui qui me le chantera ! 

    :-)



    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique