• En 2 mots !

    Je considère qu'annoncer la diminution d'une subvention, à deux jours de l'inauguration d'un événement cuturel, est une insulte pour la Culture et pour les nombreux bénévoles qui s'impliquent. Le Conseil Général de l'Aveyron avec l'Estivada aujourd'hui, comme l'Agglomération du Grand Rodez avec Skabazac hier montrent ainsi le manque d'intérêt qu'ils portent pour la Culture et le milieu associatif qui "se bouge" malgré tout !

    ++++++++++++++++

    Notre Bernard Saules, conseiller général de l'Aveyron, aura donc eu la tache (revendiquée et assumée) d'annoncer le retrait important du Conseil Général quant au soutien du festival Estivada. Il avait, la veille, voté en commission permanente la baisse de 75% de la subvention et il est venu l'annoncer devant les responsables et les les festivaliers.

    Au yeux de ses collègues de la majorité départementale, c'est un acte courageux !

    À mes yeux, c'est plutôt un acte téméraire révélateur d'une absence de vision et de perspectives ! L'histoire humaine fourmille d'exemples de ces soldats, qui face au danger, se jettent à corps perdu dans la bataille pour prouver, à leur chef, leur bravoure et leur abnégation… Jean-Claude Luche, président du Conseil Général, sait pouvoir compter, avec Saules, sur un indéfectible soutien !

    Mais le "Bernard Saules conseiller municipal de Rodez" est il en phase avec cette décision ? Même en tant que représentant de "l'opposition municipale", il sait très bien le poids culturel et économique d'un tel festival, à la fois pour Rodez et pour l'Aveyron. Alors pourquoi agir de la sorte ? Alors que nous fêtons les 20 ans de l'Estivada, un bref rappel de l'origine du festival nous éclaire. Marc Censi, ancien maire, crée le Festival à Rodez. Aujourd'hui, 20 ans après, le conseiller municipal Saules tire un trait sur le soutien financier. Saules veut il pour l'occasion marquer son détachement envers un autre Censi, Yves celui-là, membre de l'UMP comme lui et candidat déclaré à la mairie de Rodez en 2014 ? J'attend avec intérêt la réaction du député Censi et lui suggère, en ces temps de débats sur la réserve parlementaire, de casser sa tire-lire et de soutenir financièrement ce que son papa à créé  

    En attendant, sur le fond de l'affaire, je trouve cette attitude du Conseil Général particulièrement injuste, incompréhensible et incohérente.

    Injuste car l'Aveyron a tout à gagner à avoir des festivals connus et attractifs. L'Occitan a tout à gagner à disposer de vitrines aussi prestigieuses pour asseoir son image de culture vivante, à la portée de tous. Il est incompréhensible que la décision du Conseil Général intervienne la veille de l'ouverture du festival: laisser les partenaires croire au soutien puis les "prendre à contre-pied" au dernier moment est une pratique minable et indigne. Je veux bien comprendre qu'il faille faire des économies mais on procède différemment et sur la base de critères objectifs: pas au dernier moment, sur un coup de tête ! Il est incohérent de procéder ainsi après avoir dit de l'Estivada: "L’Estivada de Rodez a su prendre sa place dans le coeur de tous ceux qui aiment se rassembler autour de la culture d’oc. L’Aveyron est fier de ses racines occitanes. Elles lui donnent toute la force nécessaire pour construire l’avenir en s’ouvrant largement aux autres. J’ai souhaité que le Conseil général s’engage davantage encore dans son action en faveur de la langue et de la culture occitanes. Apres l’opération Al cantou est venue la signalisation bilingue de nos villages. La collectivité départementale accompagne de nombreuses manifestations (dont l’Estivada) et associations. Alors que vient d’ouvrir à Crespin l’Ostal Jean Boudou, l’Aveyron affirme a travers l’Estivada une part essentielle de son identité. Je m’en félicite." (J-C Luche en aôut 2011)

    Alors que la société civile se mobilise fortement pour faire vivre ces festivals (le nombre de bénévoles en témoigne), alors que de nombreuses associations ou citoyens innovent en créant des initiatives culturelles variées, certains prennent un malin plaisir à mettre "les bâtons dans les roues". Dans le même registre, dans d'autres circonstances, avec d'autres acteurs culturels et d'autres collectivités impliquées, un festival comme Skabazac a disparu pour de bon ! Est-ce ce que cherche le Conseil Général de l'Aveyron avec l'Estivada ? La politique ne sortira pas grandi de cette décision: il apparaît clairement que l'attribution des subventions est guidée, non plus par la nécessité ou l'objectivité, mais par le souci de nuire, de glisser des "peaux de banane".

     

    Aujourd'hui, la meilleure réponse à apporter à ces fossoyeurs de la culture, est de venir, aussi nombreux que les années précédentes, pour prendre plaisir à la rencontre, à l'écoute et à la fête …

    Espérons que demain, lors des élections de 2014 et de 2015, les citoyens remettent un peu d'ordre dans ces méthodes de fonctionnement insupportables !!

     

    Vive l'Estivada.


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  • Réagissant à mes propos lors du conseil d'Agglomération du 9 juillet, le maire de Rodez, président de l'Agglo et vice-président du Conseil Régional déclarait qu'il ne toucherait pas plus d'argent en devenant président de l'Agglo. C'est surement vrai, vu qu'il était déjà au maximum de ce que peut gagner un élu "local" en cumulant plusieurs mandat ! Mais à combien se situe ce maximum ? Et combien gagne nos élus ? Telles  sont les questions qui reviennent souvent dans les discussions que je peux avoir avoir avec des citoyens lambda ! 

    J'avais déjà publié le montant de mes indemnités perçues pour 2012.

    Voici une copie de mes indemnités perçues pour le mois de Juin 2013: elles sont identiques chaque mois de l'année. Télécharger « indemnités juin 2013 - copie.pdf »

    Je précise ma situation professionnelle. Suite à mon élection j'ai demandé à travailler à mi-temps pour me permettre de faire face à mes responsabilités à l'Agglomération. Je touche donc un demi salaire de Bosch que je complète avec mes indemnités.

    Je reverse chaque année environ 12% de mes indemnités au parti "Europe-Ecologie, Les Verts" soit la somme de 2.250€.

    La confiance des citoyens dans leurs élus se nourrit de la transparence. Que chaque élu publie le montant de ses indemnités ! 

     


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  • En 2 mots !

    Le quartier Combarel doit devenir un éco-quartier. À ce tritre, l'aménagement du Quadrilatère (vieil hôpital) doit se faire en respectant son caractère: la démolition de la grande cour avec fontaine pour en faire un parking est inacceptable, à mes yeux. Enfin la construction d'un réseau de chaleur pour chauffer le Quadrilatère mais aussi la future maison de retraite ou l'hôtel ainsi que les logements s'impose suite aux deux études menées par l'Agglomération et la ville de Rodez. 

    Les attermoiements du maire de Rodez sur le réseau de chaleur constitue un frein à l'aménagement de ce quartier.

    ++++++++++++++ 

     

    Combarel, de quoi s'agit-il ? 

    Il s'agit d'un ensemble de 4 ha, composée pour l'essentiel de trois grands lots différents: d'abord l'ancien hôpital qui a été démoli. Puis la vieille prison de Rodez qui est aujourd'hui désaffectée, vide et qui devrait être bientôt démolie. Enfin, un parking qui appartient au conseil général de l'Aveyron. En jargon urbanistique, il s'agit d'une ZAC, une zone d'aménagement concerté. 

     

    L'enjeu

    Ce quartier est situé sur un emplacement stratégique de Rodez et constitue donc un enjeu important en matière d'urbanisme et de revitalisation du centre-ville. Voilà pourquoi, en 2008, lors de la négociation sur le programme de gouvernement entre le parti socialiste et Les Verts, nous avions demandé et obtenu que ce quartier soit considéré comme un éco quartier.

     

    Quoi de neuf depuis 2008 ? 

    L'ancien hôpital a été déconstruit sauf la partie la plus historique de l'ancien hôpital, appelé le Quadrilaterre. Il reste à démolir la prison car aujourd'hui les prisonniers ont été transférés  dans la nouvelle prison construite à Druelle. Enfin il reste à démolir le parking: la négociation est en cours entre la ville de Rodez et le conseil général pour l'attribution de nouvelles places de parking dans le nouveau parking situé sous le multiplex.

     

    Les 3 exigences.

    Le fait que nous ayons conçu la rénovation du site sous le label "éco-quartier" implique, de mon point de vue, plusieurs exigences quant à son aménagement.

     

    La première exigence est la mixité sociale et fonctionnelle. La mixité sociale se traduira par une part importante de logement sociaux (20%). Ensuite, via l'implantation d' activités commerciales (bar, hôtel,…) et de services (Ehpad, Commissariat (?),…), la mixité des fonctions sera assurée et permettra de dynamiser le centre-ville ancien.

    La deuxième exigence concerne les modes de déplacements. Cela veut dire que l'ensemble de l'espace public sera conçu dans un objectif de convivialité pour les piétons. La voiture n'aura pas le rôle central comme elle peut l'avoir dans d'autres quartiers, là où la voirie occupe une grande place ! De plus, les transports en commun desserviront ce nouveau quartier de manière cadencée (tous les 15 min).

    Dernière exigence concerne la maîtrise des dépenses d'énergie avec la création d'un réseau de chaleur. Je me suis souvent exprimé dans ce blog à ce sujet (voir les derniers billets ici et ). L'aménagement du Quadrilatère selon les nouvelles normes thermique ne sera pas facile, au vu des nombreuses contraintes architecturales sur un vieux bâtiment historique. Ces normes thermiques, appelées BBC (bâtiment basse consommation), imposent une consommation réduite d'énergie par mètre carré construits ou aménagés. Il est clair que dans un tel bâtiment historique la facture énergétique sera supérieure à un bâtiment dit BBC. 

     

    Où en sommes nous aujourd'hui ?

    C'est dans ce contexte que nous avons eu à réfléchir sur l'implantation de services et d'appartements dans le Quadrilatère. Ce bâtiment représente un enjeu architectural quant à son aménagement. Il est en pierre et dispose de hauts plafonds ce qui permet la création d'appartements modernes et, semble t'il, recherchés.

    Il dispose aussi de 2 cours intérieures très agréables; ombragées dont une (la grande) est équipée d'une fontaine. Dans le cadre d'un "appel à idées" lancé par l'Agglomération un groupe de promoteurs et d'agents immobiliers ruthénois a proposé un aménagement qui envisagerait la création d'appartements ainsi que l'implantation du nouveau commissariat de Rodez. La création d'un parking d'une vingtaine de places serait obligatoire pour implanter le commissariat et couvrirait la surface de la plus petite des 2 cours. 

     

    Pas de parking de 40 places dans le Quadrilatère ! NON !

    Mais le projet porté par ces investisseurs envisage aussi la création d'un parking d'une quarantaine de places dans la grande cour (celle de la fontaine, qui serait alors détruite). Cela représente à mes yeux une incohérence majeure par rapport à l'ensemble architectural du Quadrilatère. Transformer cette cour en parking romprait l'harmonie et l'unité architecturale de cet ensemble. Personnellement je serai extrêmement vigilant au fait de ne pas construire de parking aérien dans cette cour !  Si la plupart de mes collègues (hormis le maire de Rodez et celui de Luc-Primaube) du bureau soutiennent aujourd'hui cette position, il faut quand même être vigilant à ce que la négociation qui va se nouer entre l'Agglomération et les investisseurs immobiliers ne remette en cause ce principe, notamment lorsque sera débattu l'équilibre économique du projet ….

     

    Le réseau de chaleur au bois ? OUI, vite !

    La construction d'un établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes sur le site de Combarel à la place de l'ancienne maternité est envisagée: le CCAS planche dessus ! Les consommations énergétiques d'un tel établissement sont importantes. Pour résumer donc, le quartier Combarel accueillerait un bâtiment historique du type Quadrilatère, un établissement hospitalier, un hôtel, …: ces équipements se prêtent bien à la construction d'un réseau de chaleur.

    Depuis le mois de janvier 2013, le comité de pilotage sur l'étude du réseau de chaleur au bois que je présidais a rendu ses conclusions au maire de Rodez. Celles-ci sont indéniablement favorable à la création d'un tel réseau que ce soit pour des raisons économiques, sociales ou environnementales. Malgré la restitution de cette étude aucune discussion n'a pu avoir lieu au sein du conseil municipal : dossier bloqué sous le coude du maire !!  Après 6 mois de multiples relances, le cabinet du Maire nous apprend que la municipalité va se saisir de cette question début septembre… Ce prochain lundi de septembre verra t'il le projet de réseau de chaleur au bois abandonné ou bien lancerons nous,  comme je l'éspère, ce jour-là, le réseau dans cet éco-quartier emblématique de Rodez ?

    Suspense… pour quelques semaines encore !

     

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  • Claudine Bonhomme et moi-même, ne nous sommes pas présentés au dernier conseil municipal de Rodez. Nous avons délibérément décidé de ne pas y aller ! Pourquoi un tel choix ?

    D'abord, il faut savoir que nous ne sommes pas concernés par les accords électoraux entre le parti socialiste et le parti radical de gauche qui a amené ce dernier et ses élus à boycotter le conseil municipal de Rodez. 

    Quand nous avons été contacté par deux élus du parti radical de gauche (Daniel Rozoy et Stéphane Mazars) nous avons pensé que boycotter ce conseil municipal, en s'associant à l'initiative du parti radical de gauche, représentait pour nous l'opportunité de développer notre propre message vis-à-vis du Maire de Rodez. 

    Depuis 2008, date de notre élection, Claudine et moi, n'avons cessé de subir les foudres du maire de Rodez.  Au début, je croyais qu'il s'agissait d'un problème politique entre un élu socialiste et des élus écologistes. Et puis, nous nous sommes rendu compte, que le Maire agissait de la même manière avec tout le monde, socialiste ou pas. Il a une attitude intolérante vis-à-vis des gens qui ne pensent pas tout à fait comme lui. 

    A cela, s'ajoute un problème de management du personnel de la ville. Combien de cadres et de responsables désemparés après être passés «en jugement» devant le Maire … ? 

    C'est tout cela qui est "remonté à la surface" quand le PRG nous a parlé de boycott: Claudine et moi avons voulu dénoncer une dérive autoritaire et peu respectueuse vis-à-vis des partenaires politiques ou du personnel. Pratique éloignée des valeurs que doit défendre un élu qui se réclame de la gauche. 

    Contrairement à ce que prétendent certains, ni Claudine ni moi-même, ne remettons en cause la régularité des élections à l' Agglomération du Grand Rodez: le maire de Rodez est tout à fait légitime dans son nouveau costume de président de l'Agglo. Monique Herment-Bultel et Gilbert Gladin sont tout à fait légitimes dans leur rôle de vice-présidents. Contrairement à ce que prétendent certains, Claudine et moi sommes assidus aux séances du Conseil Municipal ! Nous assumons tout à fait notre absence lors du dernier conseil municipal et nous souhaitions marquer notre opposition à ce qui est, pour nous, des dérives de management du maire de Rodez. 

     

     

     


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  • Ce jeudi 11 juillet je découvre dans la presse  que les boues de la station d'épuration de Baraqueville vont être stockées sur la station d'épuration de Bénéchou gérée par le Grand Rodez.

    Cette information nous arrive par le biais d'une conférence de presse qui a réuni le directeur général de la société Terrasol M. Baroni, madame le maire de Baraqueville Marie José Marti et le président du Grand Rodez Christian Teyssedre. 

    Le premier problème posé est un problème de gouvernance. Le président du Grand Rodez n'a pas consulté son vice-président en charge de l'assainissement, Patrick Gayrard, ni le vice-président chargé de la gestion des déchets, moi-même. Il n'a pas non plus consulté le maire d’Olemps, Sylvie Lopez, qui est aussi vice présidente de l'agglomération du Grand Rodez et sur la commune de laquelle est située la station d'épuration de Bénéchou. 

    La gestion des boues d'épuration est une question difficile : cela déchaîne les passions et les réactions en chaine. Depuis 2008 nous avons mis en place une forme de gouvernance partagée entre l'Agglomération, la commune d’Olemps et les habitants-riverains de la station de Bénéchou, ce qui a permis de gérer convenablement la question des boues. 

    En effet, nous avions créé un réseau de citoyens qui, à coté des élus d’Olemps et de l'Agglomération, surveillait le traitement des boues de la station de Bénéchou. La règle du jeu instituée, nécessitait une transparence totale sur l’origine des boues, leur mode de traitement et éventuellement les nuisances qui pouvaient être produites par la station d'épuration. 

    En agissant de manière individuelle, le président de l'Agglomération casse la dynamique mise en place jusqu'à présent au sein de l'Agglomération du Grand Rodez, dynamique voulue en son temps par Ludovic Mouly. Il met à mal la concertation. Il met à mal la confiance que les citoyens avaient acquise. 

    Pourquoi donc un tel empressement du nouveau président de l’Agglomération et du maire de Baraqueville ? Il s’agissait en fait d’annoncer, après 7 ans de procédure, que la société Terrasol jetait l’éponge et qu’elle abandonnait le projet si controversé qu’elle avait sur le site des Hivernoirs au sud de Baraqueville. Fini les panneaux des opposants de l’association des Hiverpurs, qui «faisaient tâche» à l’entrée de Baraqueville. A la veille de l’entrée dans l’Agglomération et à quelques mois des élections, le maire faisait une jolie opération ! Mais qu’est-ce qui explique la présence du président de l’Agglomération dans un conflit entre la commune de Baraqueville et une société privée, conflit qui est en train de se résorber et qui ne concernera pas l’Agglomération au 1° janvier 2014, date d’entrée de Baraqueville dans l’Agglo ?

    La seule explication que je vois, et qui transparaît à travers la lecture des articles de presse, est la volonté politique affichée de laisser croire que le problème des boues de station d'épuration de Baraqueville est terminé gràce au Grand Rodez, comme si l'entrée de Baraqueville dans l'agglomération résolvait d'un coup de baguette magique les problèmes antérieurs. 

    Et bien NON ! Aujourd'hui la qualité des boues baraquevilloises ne permet pas un stockage sur la station d'épuration de Bénéchou contrairement à ce qui est dit dans les articles ! Autre fausse information des articles, les boues baraquevilloises ne pourront pas rejoindre le plan d'épandage du Grand Rodez.

    La communauté d'agglomération du Grand doit dire que l’annonce du stockage des boues baraquevilloises à Bénéchou est erreur. Idem pour l'intégration des boues baraquevilloises dans le plan d'épandage du grand Rodez.

     Et j'attends en outre du nouveau président de l'agglomération une méthode de travail qui associe les élus en charge plutôt que des annonces à la «petite semaine»… En somme, il s'agit simplement que le nouveau président de l'Agglo traduise dans les faits le communiqué de presse qu'il a lui-même envoyé récemment et dans lequel il annonce que sa présidence sera marquée par une concertation élargie avec les communes et avec les élus !!!

    Traduire ce que l'on dit par des actes, cela s'appelle comment déjà ?

    ++++++++++++++

    Mercredi 17 juillet.

    Depuis la parution de ce billet,

    >un communiqué officiel de la Communauté d'Agglomération du Grand Rodez est venu infirmé les propos comme quoi les boues de Baraqueville seraient stockées à Bénéchou. Dont Acte.

    >une motion du conseil municipal d'Olemps est venu rappelé l'importance de la concertation entre responsables avant toute expression dans la presse... surtout quand cela induit des contre-sens. Dont acte.

    >le nouveau président de l'Agglo se défend d'avoir dit ce que les journalistes ont présenté dans la presse. Il pensait venir à une conférence de presse sur les 40 ans de Baraqueville.... La présence du président de la société Terrasol (société en cause dans le projet controversé) aurait peut-être du l'alerter !!

    Vu d'aujourd'hui, de mon point de vue, cela reste un exercice de communication ratée et significatif de dysfonctionnements réels. Mais cela est une autre affaire ...

     

     


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